Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 26 octobre 2024)
Photo de monsieur le député Mathieu Lefèvre
Photo de monsieur le député Gérald Darmanin
Photo de monsieur le député Sylvain Maillard
Photo de monsieur le député Christophe Marion
Photo de monsieur le député Nicolas Metzdorf
Photo de monsieur le député Paul Midy
Photo de madame la députée Natalia Pouzyreff
Photo de monsieur le député Charles Sitzenstuhl
Photo de madame la députée Annie Vidal
Photo de monsieur le député Stéphane Vojetta

À l’alinéa 7, après le mot : 

« sociétés », 

insérer les mots : 

« cotées sur un marché réglementé ».

 

Exposé sommaire

Le présent article vise à instaurer pour les grandes entreprises une taxe sur les réductions de capital consécutives au rachat de leurs propres titres.

 
Cette mesure pose problème pour les sociétés non cotées qui, généralement, effectuent des rachats/annulations pour des motifs de régulation de leur actionnariat, par exemple quand l’un des actionnaires souhaite définitivement sortir du capital.

 
Généralement, en effet, celles-ci sont familiales et le capital y est détenu par plusieurs actionnaires, liés par un pacte qui leur interdit de céder leurs titres en dehors de celui-ci. Or, les actionnaires de ces entreprises n’ont souvent pas les moyens de racheter les actions qui doivent
être cédées. C’est, alors, la société qui procède au rachat. Il s’agit donc d’un objectif de stabilité et de pérennisation de l’activité économique.


C’est pour cette raison qu’il est proposé d’exclure les sociétés non cotées du dispositif prévu à l’article 26 du présent projet de loi.