Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF1589

Déposé le dimanche 13 octobre 2024
Discuté
Adopté
(jeudi 17 octobre 2024)
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Laurent Wauquiez
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député Philippe Juvin
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député Nicolas Ray
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
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Photo de madame la députée Anne-Laure Blin
Photo de madame la députée Sylvie Bonnet
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Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député François-Xavier Ceccoli
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
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Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de monsieur le député Michel Herbillon
Photo de monsieur le député Vincent Jeanbrun
Photo de monsieur le député Guillaume Lepers
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de madame la députée Alexandra Martin
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de monsieur le député
Photo de monsieur le député
Photo de madame la députée Christelle Petex
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de monsieur le député Antoine Vermorel-Marques
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Droite Républicaine vise à faire obstacle au projet de hausse de la taxation sur l’électricité.

La Droite Républicaine a apporté son soutien au Premier ministre dans son effort de redressement des finances publiques. L’effort présenté, de l’ordre 60 milliards d’euros, devait reposer aux deux tiers sur des baisses de dépenses, sans hausse de fiscalité pour les classes moyennes et la France qui travaille.

Or, comme l’a notamment relevé le Haut Conseil des Finances Publiques, la répartition de l’effort annoncé par le gouvernement est calculée à partir d’une estimation de hausse tendancielle des dépenses. Estimation dont le Haut Conseil n’était pas « en mesure d’apprécier la pertinence » dans son avis sur le PLF et le PLFSS. De plus, certaines mesures présentées comme des baisses de dépenses se traduisent en réalité par des hausses de prélèvements obligatoires. Aussi, toujours selon le Haut Conseil, l’effort réel d’ajustement structurel du déficit repose à 70% sur des mesures de hausse des prélèvements obligatoires et à seulement 30% sur la réduction de dépenses publiques.

Par ailleurs, certaines mesures fiscales contenues dans le projet de loi de finances touchent directement l’ensemble des Français. A commencer par la hausse de la taxation de l’électricité. Le dispositif envisagé par le gouvernement ouvre la possibilité d’un niveau de taxation supérieur à la période d’avant crise énergétique. Pour les abonnés au tarif règlementé, cela conduirait à limiter la baisse sur leur facture à laquelle ils pouvaient prétendre du fait du recul des prix de l’électricité. Pour les abonnés à offre fixe, cette mesure entrainerait une hausse mécanique de leur facture d’électricité. Ce projet du gouvernement ne peut, de plus, en aucun cas se justifier par des objectifs environnementaux puisque la France est le deuxième pays de l’Union européenne, derrière la Suède, en matière de production d'électricité décarbonée, grâce en grande partie à notre industrie nucléaire.

Aussi par cet amendement, la Droite Républicaine souhaite que le projet de hausse de fiscalité sur l’électricité soit abandonné et invite le gouvernement à travailler sur un effort plus important de réduction de dépenses publiques. C’est le sens du plan d’économies documenté de 50 milliards d’euros qu’elle a présentée. Il est fondé sur la méthode de l’année blanche (aucune hausse de crédits hors missions régaliennes) et articulé autour de trois axes : la réduction de la lourdeur administrative, la fin de l’assistanat pour préserver le social, un meilleur contrôle de l’immigration. Ce plan prévoit des mesures d’urgence permettant de dégager des économies immédiates et des propositions de réformes structurelles à mettre en œuvre dès cette année pour le redressement de nos finances publiques. Redressement qui passera avant tout par la baisse des dépenses publiques.