- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2025, n° 324
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Écologie, développement et mobilité durables
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Infrastructures et services de transports | 0 | 5 400 000 |
Affaires maritimes, pêche et aquaculture | 0 | 0 |
Paysages, eau et biodiversité | 5 400 000 | 0 |
Expertise, information géographique et météorologie | 0 | 0 |
Prévention des risques | 0 | 0 |
Énergie, climat et après-mines | 0 | 0 |
Service public de l'énergie | 0 | 0 |
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables | 0 | 0 |
Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires | 0 | 0 |
Sûreté nucléaire et radioprotection | 0 | 0 |
TOTAUX | 5 400 000 | 5 400 000 |
SOLDE | 0 |
Avec cet amendement, les député.es du groupe parlementaire LFI-NFP demandent l’augmentation des crédits alloués aux Agences de l'eau.
Un an et demi après les annonces en grandes pompes du plan eau et les créations de postes dans les Agences de l'eau, E. Macron et son Gouvernement suppriment de nouveau des postes. En effet, cette année le schéma d'emplois est négatif : - 3 postes. Entre 2017 et le PLF 2025, il y a eu 108 suppressions de postes.
Il est urgent - et ce d'autant plus dans un contexte de dérèglement climatique - de renforcer les moyens des Agences de l'eau dont les missions sont notamment de mettre en oeuvre les schémas d’aménagement et de gestion des eaux, en favorisant une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques, l’alimentation en eau potable, la régulation des crues et le développement durable des activités économiques.
Par ailleurs, les député.es LFI-NFP tiennent à rappeler que le plan eau du Gouvernement est insuffissant à bien des égards : recul par rapport aux objectifs fixés lors des Assises de l'eau, pas de contribution du secteur agricole, moyens insuffisants pour lancer un plan de rénovation des canalisations, solutions technicistes, etc...
Ces crédits supplémentaires pourront notamment contribuer à rétablir les postes supprimés depuis 2017.
Considérant un coût moyen de 50 000€ par emploi, nous proposons de ponctionner 5,4 millions d’euros en CP et en AE de l’action 52 « Transport aérien » du programme 203 « Infrastructures et services de transport » vers l'action 07 "Gestion des milieux et biodiversité" du programme 113 « paysages, eau et biodiversité ». Les député.es LFI-NFP appelent le gouvernement à lever le gage.