Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CE295

Déposé le vendredi 25 octobre 2024
Discuté
Rejeté
(mardi 29 octobre 2024)
Photo de monsieur le député Nicolas Meizonnet
Photo de monsieur le député Maxime Amblard
Photo de monsieur le député Hervé de Lépinau
Photo de monsieur le député Robert Le Bourgeois
Photo de monsieur le député Lionel Tivoli
Photo de monsieur le député Frédéric Weber
Photo de monsieur le député Alexandre Loubet
Photo de monsieur le député Joseph Rivière
Photo de monsieur le député Patrice Martin
Photo de madame la députée Géraldine Grangier
Photo de madame la députée Christine Engrand
Photo de madame la députée Laure Lavalette
Photo de madame la députée Hélène Laporte
Photo de monsieur le député Frédéric Falcon
Photo de monsieur le député Julien Gabarron
Photo de monsieur le député Antoine Golliot

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Infrastructures et services de transports00
Affaires maritimes, pêche et aquaculture00
Paysages, eau et biodiversité00
Expertise, information géographique et météorologie00
Prévention des risques10 000 0000
Énergie, climat et après-mines010 000 000
Service public de l'énergie00
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables00
Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires00
Sûreté nucléaire et radioprotection00
TOTAUX10 000 00010 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

L’hydroélectricité est une énergie décarbonée et durable qui a fait ses preuves et qui, couplée au nucléaire, a permis de mettre en place un système de production d’électricité reconnu dans le monde entier pour son efficacité.

Depuis une vingtaine d’années, les barrages français souffrent cependant d’un sous-investissement dû à un contentieux sur leur statut juridique. Ce dernier oppose la Commission européenne à l’État français, la première voulant forcer l’ouverture à la concurrence pour l’exploitation des barrages, ce qui est refusé par l’ensemble des acteurs nationaux.

Le parc hydroélectrique français est vieillissant et peine à se moderniser, malgré un potentiel de développement d’environ 20 %. Les moyens du contrôle de la sécurité des barrages et ouvrages hydrauliques doivent augmenter, ou du moins suivre l’inflation, afin que la relance de l’hydraulique puisse bénéficier de toute l’expertise nécessaire à son développement. Cela permettra de fluidifier et d’accélérer les processus en cas de construction de nouveaux ouvrages ou de modernisation d’installations existantes.

En raison des contraintes de recevabilité financière au titre de l’article 40 de la Constitution de la Ve République, le présent amendement procède donc au mouvement de crédits suivant :

- Il abonde de 10 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement l’action 10 – Prévention des risques naturels et hydrauliques du programme 181 - Prévention des risques.

- Il minore de 10 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement l’action 02 – Accompagnement transition énergétique du programme 174 - Énergie, climat et après-mines.