Fabrication de la liasse

Amendement n°II-AE35

Déposé le vendredi 18 octobre 2024
Discuté
Rejeté
(mercredi 23 octobre 2024)
Photo de madame la députée Sophia Chikirou
Photo de madame la députée Nadège Abomangoli
Photo de monsieur le député Laurent Alexandre
Photo de monsieur le député Gabriel Amard
Photo de madame la députée Ségolène Amiot
Photo de madame la députée Farida Amrani
Photo de monsieur le député Rodrigo Arenas
Photo de monsieur le député Raphaël Arnault
Photo de madame la députée Anaïs Belouassa-Cherifi
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Christophe Bex
Photo de monsieur le député Carlos Martens Bilongo
Photo de monsieur le député Manuel Bompard
Photo de monsieur le député Idir Boumertit
Photo de monsieur le député Louis Boyard
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Cadalen
Photo de monsieur le député Aymeric Caron
Photo de monsieur le député Sylvain Carrière
Photo de madame la députée Gabrielle Cathala
Photo de monsieur le député Bérenger Cernon
Photo de monsieur le député Hadrien Clouet
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Jean-François Coulomme
Photo de monsieur le député Sébastien Delogu
Photo de monsieur le député Aly Diouara
Photo de madame la députée Alma Dufour
Photo de madame la députée Karen Erodi
Photo de madame la députée Mathilde Feld
Photo de monsieur le député Emmanuel Fernandes
Photo de madame la députée Sylvie Ferrer
Photo de monsieur le député Perceval Gaillard
Photo de madame la députée Clémence Guetté
Photo de monsieur le député David Guiraud
Photo de madame la députée Zahia Hamdane
Photo de madame la députée Mathilde Hignet
Photo de monsieur le député Andy Kerbrat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Abdelkader Lahmar
Photo de monsieur le député Maxime Laisney
Photo de monsieur le député Aurélien Le Coq
Photo de monsieur le député Arnaud Le Gall
Photo de madame la députée Élise Leboucher
Photo de monsieur le député Jérôme Legavre
Photo de madame la députée Sarah Legrain
Photo de madame la députée Claire Lejeune
Photo de madame la députée Murielle Lepvraud
Photo de monsieur le député Antoine Léaument
Photo de madame la députée Élisa Martin
Photo de monsieur le député Damien Maudet
Photo de madame la députée Marianne Maximi
Photo de madame la députée Marie Mesmeur
Photo de madame la députée Manon Meunier
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de madame la députée Sandrine Nosbé
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Nathalie Oziol
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député René Pilato
Photo de monsieur le député François Piquemal
Photo de monsieur le député Thomas Portes
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de monsieur le député Arnaud Saint-Martin
Photo de monsieur le député Aurélien Saintoul
Photo de madame la députée Ersilia Soudais
Photo de madame la députée Anne Stambach-Terrenoir
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Andrée Taurinya
Photo de monsieur le député Matthias Tavel
Photo de madame la députée Aurélie Trouvé
Photo de monsieur le député Paul Vannier

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Action de la France en Europe et dans le monde011 000 000
Diplomatie culturelle et d'influence11 000 0000
Français à l'étranger et affaires consulaires00
TOTAUX11 000 00011 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement du groupe LFI-NFP vise à transférer 11 millions d’euros en crédits de paiements et autorisations d’engagements pour 2025 de l’action 07 du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » vers le programme 185 « diplomatie culturelle et d’influence », et en particulier l’action 02 « Coopération culturelle et promotion du français ». Nous appelons le Gouvernement à lever le gage.

La cure d’austérité prévue par le Gouvernement dans ce projet de loi de finances pour 2025 n’épargne pas le ministère des affaires étrangères. Bien au contraire, le réseau d’établissements scolaires français est le premier touché. Il en va de même pour la promotion du français, qui perd donc 11 millions d’euros.

Pourtant, le projet annuel de performance n’hésite pas à rappeler les grands objectifs du plan pour la langue française et le plurilinguisme de mars 2018, au premier rang desquels se trouve la diffusion, la promotion et l’enseignement du et en français. Le Gouvernement ajoute même que « ces priorités, qui constituent la feuille de route de notre action dans le secteur éducatif et linguistique s’articulent autour de trois axes principaux : 1° Soutenir le développement qualitatif et quantitatif de l’enseignement francophone, 2° Répondre à la demande d’éducation française et en français et 3° Promouvoir la langue française afin de renforcer son attractivité ». Beaucoup de mots, mais pas d’actes, et en tout cas aucun moyen.

Le groupe de LFI-NFP considère que la France, comme puissance universaliste et non alignée, présente sur tous les continents et tous les océans, a un rôle particulier à jouer sur la scène internationale.

On estime à près de 350 millions le nombre de locuteur·ices du français dans le monde. Les projections démographiques montrent qu’en 2050, leur nombre s’élèvera à 820 millions sur une population mondiale de 9,7 milliards, soit une personne sur douze. Environ 85 % des francophones seront sur le continent africain.Le français est d’ores et déjà la langue (co)officielle de vingt-neuf pays. Il a également le statut de langue officielle ou de langue de travail dans la quasi-totalité des grandes organisations internationales, dont toutes celles liées à l’Organisation des Nations unies (ONU). La francophonie est donc un bien commun culturel et politique à préserver, quand l’anglicisation tend à tout emporter. On le voit en France, avec le sommet Choose France organisé par le Président de la République pour s’attirer les faveurs des grands patrons du monde entier. Mais on le voit aussi au Quebec ou en Suisse, où le français recule.

C’est pourquoi il nous apparait culturellement et politiquement nécessaire de préserver les crédits relatifs à la promotion du français.