Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF2419

Déposé le mardi 29 octobre 2024
Discuté
Tombé
(mercredi 30 octobre 2024)
Photo de monsieur le député Benjamin Dirx

I. Modifier ainsi les autorisations d'engagement :

(en euros)
Programmes+-
Sport6 000 0000
Jeunesse et vie associative06 000 000
Jeux olympiques et paralympiques 202400
TOTAUX6 000 0006 000 000
SOLDE0

II. Modifier ainsi les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Sport106 000 0000
Jeunesse et vie associative0106 000 000
Jeux olympiques et paralympiques 202400
TOTAUX106 000 000106 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Le projet de loi de finances prévoit une année blanche en CP pour le plan 5 000 équipements sportifs, alors que les 100 millions d’euros prévus en AE sont maintenus en 2025. Il prévoit également une diminution de 6 millions d’euros du plafond des taxes affectées à l’ANS.

Le présent amendement vise à revenir sur ces baisses de crédits, non-imputables aux mesures exceptionnelles relatives aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, afin de garantir un financement des dispositifs à un niveau au moins équivalent à celui de la LFI 2024.

Il rehausse ainsi les crédits pour le sport de 106 millions d’euros afin de garantir le financement :

- du plan « 5 000 terrains de sport - Génération 2024 » à hauteur de 100 millions d’euros en CP, un niveau correspondant aux AE prévus dans ce PLF ;

- de l’ANS à hauteur de 6 millions d’euros en AE et en CP, permettant également de soutenir le plan 1 000 éducateurs socio-sportifs.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, il est donc proposé :

- D’abonder l’action 01 Promotion du sport pour le plan grand nombre du programme 219 Sport de 6 millions d’euros en AE et de 106 millions d’euros en CP ;

- De réduire l’action 02 Actions en faveur de la jeunesse et de l’éducation populaire du programme 163 Jeunesse et vie associative de 6 millions d’euros en AE et de 106 millions d’euros en CP. Le rapporteur spécial indique néanmoins qu’il ne souhaite pas réduire les moyens de ces dispositifs et invite donc le Gouvernement à lever le gage.