- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025, n° 325
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport portant sur l’application de l’article 40 de la loi n° 2023‑1250 du 26 décembre 2023 de financement de la sécurité sociale pour 2024.
Ce rapport dresse également un état des lieux de la prise en charge des actes relatifs à la santé menstruelle et la dysménorrhée. Il analyse l’opportunité́ de prendre en compte la rééducation pelvienne et abdominale pour les femmes atteintes d’endométriose ou d’adénomyose dans les cotations des actes de kinésithérapie. La Haute autorité de santé est consultée pour la production du rapport précité.
Cet amendement des députés socialistes et apparentés vise à demander au Gouvernement de remettre un rapport au Parlement sur l’opportunité d’une prise en charge de la rééducation pelvienne et abdominale pour les femmes atteintes d’endométriose ou d’adénomyose.
Alors qu’une femme sur dix est touchée par l'endométriose, cette question reste invisibilisée en France.
Liée à des symptômes qui peuvent être invalidants, avec des douleurs parfois intenses, l’endométriose a un impact important sur la qualité de vie de nombreuses femmes, malgré l’existence de solutions.
La kinésithérapie, bien qu’elle ne traite pas les lésions endométriales, montre un bénéfice pour diminuer les symptômes liés à l’endométriose et leurs conséquences.
Contraints par les règles de recevabilité financière, nous proposons donc la remise d’un rapport au Parlement qui explore la pertinence d’une telle prise en charge, afin d’ouvrir la voie à un véritable changement dans la vie des personnes qui souffrent de dysménorrhée.