Fabrication de la liasse
Tombé
(mardi 5 novembre 2024)
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Loïc Kervran
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Hadrien Clouet
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de monsieur le député Pierre Henriet
Photo de madame la députée Mathilde Hignet
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Christophe Marion
Photo de monsieur le député Éric Martineau
Photo de monsieur le député Damien Maudet
Photo de monsieur le député Jérémie Patrier-Leitus
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député David Taupiac
Photo de madame la députée Marie-José Allemand
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Géraldine Bannier
Photo de monsieur le député Mickaël Cosson
Photo de monsieur le député Pierrick Courbon
Photo de monsieur le député Romain Daubié
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de madame la députée Alma Dufour
Photo de monsieur le député Emmanuel Duplessy
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de madame la députée Karen Erodi
Photo de monsieur le député Philippe Fait
Photo de madame la députée Sylvie Ferrer
Photo de madame la députée Océane Godard
Photo de monsieur le député Julien Gokel
Photo de madame la députée Pascale Got
Photo de madame la députée Ayda Hadizadeh
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Pascal Lecamp
Photo de madame la députée Murielle Lepvraud
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Hubert Ott
Photo de madame la députée Sophie Pantel
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de madame la députée Valérie Rossi
Photo de monsieur le député Fabrice Roussel
Photo de monsieur le député Arnaud Saint-Martin
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Céline Thiébault-Martinez
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Dominique Voynet

L’article L. 4131‑5 du code de la santé publique est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « et jusqu’au 31 décembre 2030 », « de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de Mayotte » et « quel que soit le pays dans lequel ce diplôme a été obtenu, » sont supprimés ;

2° Le deuxième alinéa est supprimé ;

3° Les cinq derniers alinéas sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret en Conseil d’État fixe les conditions de mise en œuvre du présent article, notamment la composition et le fonctionnement des commissions territoriales, les structures de santé au sein desquelles ces professionnels peuvent exercer, et les modalités de mise en œuvre et de suivi de ces autorisations d’exercice dérogatoires. »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux modifie les conditions d’autorisation à exercer pour les PADHUE afin de faciliter leur installation dans les zones où l’offre de soins est particulièrement faible. Il permet au directeur général de l’agence régionale de santé d’autoriser par arrêté (et donc au cas par cas) un médecin ressortissant d’un pays hors Union européenne à exercer dans les zones caractérisées par une offre de soins insuffisante ou par des difficultés dans l’accès aux soins.
 
Le recrutement de praticiens formés en dehors du territoire national est indispensable afin d’augmenter le nombre de médecins exerçant en France. Actuellement, il est très restreint, alors même que certains PADHUE sont totalement francophones et ont fait leurs études dans des facultés de médecine très bien classées au niveau international. Aujourd’hui, plusieurs milliers de médecins étrangers diplômés hors de l’UE suivent un parcours de validation des acquis de l’expérience en France, et une part importante d’entre eux ont d’ores et déjà les compétences pour exercer la médecine de plein droit.
 
Cette première partie de l’article est inspirée du dispositif mis en place pour le département de la Guyane, où le préfet peut autoriser par arrêté le recrutement de médecins ressortissants de pays hors Union européenne.