- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025, n° 325
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires sociales
Supprimer cet article.
"Par cet amendement, les député.es membres du groupe LFI-NFP souhaitent s'opposer à la ponction opérée sur les pensions des retraités.
Il faut d'abord rappeler déficit de la branche vieillesse est avant tout une conséquence de la destruction des services publics. Le déficit démographique de la CNRACL résulte très directement de la baisse du nombre de fonctionnaires, c'est-à-dire de la politique de Macron et ses affidés.
Ce PLFSS a un objectif : faire 15 milliards d'économies pour compenser la gestion budgétaire calamiteuse des dernières années. Il y a moins de 2 ans que la macronie et la droite ont fait le choix de voler 2 ans de vie aux travailleurs par une odieuse contre-réforme des retraites repoussant, sans jamais que le Parlement n'ait pu s'exprimer, l'âge légal de départ à 64 ans.
Par cette mesure, le gouvernement espère réaliser 3,9 milliards d'euros d'économies. Elle touchera 17 millions de personnes, peu importe leur niveau de vie, et donc plus durement les plus pauvres parmi les retraités.
Plus de 2 millions de séniors vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté. Les femmes sont particulièrement concernées, elles qui touchent bien souvent des pensions de retraite plus faible, comme résultat de carrières hachées, de rémunérations inférieures en raison de discriminations fondées sur le genre, et d'emplois à temps partiel subi.
La désindexation des retraites sur une période de 6 mois risque de faire basculer des centaines de milliers de séniors dans la pauvreté.
Pour toutes ces raisons, le groupe LFI-NFP propose la suppression de l'article 23."