Fabrication de la liasse

Amendement n°CF149

Déposé le vendredi 18 octobre 2024
Discuté
Adopté
(mercredi 23 octobre 2024)
Photo de madame la députée Christine Loir
Photo de monsieur le député Franck Allisio
Photo de monsieur le député Anthony Boulogne
Photo de monsieur le député Eddy Casterman
Photo de monsieur le député Jocelyn Dessigny
Photo de monsieur le député Alexandre Sabatou
Photo de monsieur le député Emeric Salmon
Photo de madame la députée Yaël Ménaché
Photo de monsieur le député Matthias Renault
Photo de madame la députée Claire Marais-Beuil
Photo de monsieur le député Philippe Lottiaux
Photo de monsieur le député Emmanuel Fouquart
Photo de monsieur le député José Gonzalez
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Tanguy
Photo de monsieur le député Christian Girard
Photo de monsieur le député Kévin Mauvieux

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Le report de la revalorisation des prestations vieillesse du 1er janvier au 1er juillet 2025, tel que prévu dans l'article concerné, vise à réaliser une économie de 4 milliards d'euros pour l'année 2025. Bien que ce mécanisme soit présenté comme une mesure budgétaire nécessaire, il se fait au détriment des retraités, en particulier ceux issus de la classe moyenne, qui seront les principaux lésés par cette décision. Cette mesure est inacceptable, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il est essentiel de rappeler que les retraités, notamment ceux appartenant à la classe moyenne, sont déjà particulièrement touchés par l’inflation et la hausse continue du coût de la vie. Retarder la revalorisation des pensions revient à amputer leur pouvoir d'achat durant une période critique, alors même que les dépenses quotidiennes augmentent. Même si l'article prévoit de préserver les retraites les plus modestes, une grande partie des retraités, qui ne bénéficient pas des minima sociaux, sont des personnes âgées avec des revenus modérés. Ces derniers ne sont pas épargnés par les difficultés économiques et subissent une érosion constante de leur niveau de vie.

Cette mesure, en touchant un large pan des retraités, nuit au contrat social fondamental qui lie l'État à ses citoyens. Les retraites ne sont pas des aides, mais bien des droits acquis, fruit de cotisations versées tout au long de la vie active. Les décaler sous prétexte de réaliser des économies remet en cause la justice sociale et la promesse faite aux générations passées.

C'est pourquoi, au regard de ces éléments, nous, députés du Rassemblement National, proposons la suppression de cet article.