Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Olivia Grégoire
Photo de madame la députée Prisca Thevenot
Photo de madame la députée Annaïg Le Meur
Photo de monsieur le député Moerani Frébault
Photo de monsieur le député Stéphane Travert
Photo de madame la députée Marie Lebec
Photo de monsieur le député Éric Bothorel
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« III (nouveau). – À l’article L. 2243‑1 du code du travail, les mots : « d’un emprisonnement d’un an et » sont supprimés. »

Exposé sommaire

Conformément à l’article L2243-1 du code du travail, le chef d’entreprise peut être condamné à une peine d’emprisonnement d’un an lorsqu’il se soustrait à ses obligations relatives à la convocation des parties à la négociation sur la rémunération, le temps de travail, la valeur ajoutée dans les entreprises et l’égalité professionnelle.
 
La possibilité pour un chef d'entreprise d'être condamné à une peine d'emprisonnement d'un an pour des manquements relatifs à la convocation des parties à la négociation peut sembler disproportionnée, surtout lorsque ces manquements ne sont pas intentionnels mais plutôt le résultat d'une incompréhension des obligations légales ou d'une erreur administrative.
 
C’est pourquoi, il est proposé de supprimer la peine d’emprisonnement dans cette situation. L’amende est conservée.