- Texte visé : Proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur, n° 856
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires économiques
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Rédiger ainsi l’alinéa 2 :
« 1° À l’intitulé du chapitre VIII, après les mots : « , notamment dans le cadre de la lutte biologique » insérer les mots : « et autocide » »
Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à souligner la potentielle complémentarité entre la lutte biologique et la lutte autocide repose sur leur intégration dans une stratégie de protection intégrée des cultures (IPM), où différentes méthodes sont combinées de manière cohérente et synergique.
La lutte biologique et la lutte autocide sont deux méthodes de protection des cultures, qui peuvent être mobilisées dans une stratégie de lutte intégrée. La lutte biologique repose sur l’utilisation d’organismes auxiliaires (prédateurs, parasitoïdes, nématodes, etc.) pour réduire naturellement les populations de ravageurs, tandis que la lutte autocide consiste à relâcher des mâles stériles de l’espèce nuisible pour empêcher sa reproduction.
Ces deux approches peuvent être combinées de manière synergique : la lutte biologique permet de diminuer la pression initiale exercée par le ravageur, facilitant ainsi l’efficacité de la lutte autocide, qui agit ensuite pour empêcher le renouvellement des générations. Cette complémentarité peut permettre de cibler plusieurs stades du cycle de vie de l’insecte, de limiter les effets non intentionnels sur l’environnement et de réduire durablement le recours aux produits phytopharmaceutiques. Elle s’inscrit pleinement dans une logique agroécologique et de transition vers des systèmes agricoles plus résilients.