Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Emmanuel Maurel
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Édouard Bénard
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Mereana Reid Arbelot
Photo de monsieur le député Emmanuel Tjibaou
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Davy Rimane

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Les députés du Groupe GDR sont attachés à l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages, qui pour être durable, doit résulter d’un meilleur partage de la valeur entre capital et travail. Elle ne peut pas être la conséquence artificielle d’une baisse du revenu fiscal de référence.

L’adoption de cette proposition de loi aurait un coût important à la fois pour le budget de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales. Cette augmentation de la charge pour nos finances publiques coûtera vraisemblablement plusieurs milliards, mais elle n’a fait l’objet d’aucun chiffrage par l’auteur de la proposition de loi.

Une nouvelle incitation aux heures supplémentaires, dans le sillage de la défiscalisation rétablie en 2018, remettrait en cause un acquis social fondamental : la réduction du temps de travail. Avec ce dispositif il deviendra plus avantageux pour les travailleurs d’opter pour les heures supplémentaires, et il sera surtout plus avantageux pour les employeurs de bloquer la rémunération de l’heure travaillée.

Pour ces raisons, nous demandons la suppression de cet article et donc le rejet de cette proposition de loi.