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Rédiger ainsi l’alinéa 5 :

« 2° L’article 2495 est abrogé. »

Exposé sommaire

Les auteurs de cet amendement souhaitent supprimer les obstacles existants à l’applicabilité des articles 21-7 et 21-11 du code civil aux enfants nés à Mayotte.

Ils sont en effet opposés à l’application d’un régime restrictif dérogatoire pour les enfants nés dans certains territoires ultra-marins, en particulier Mayotte. 

Ils rappellent que le Défenseur des droits a régulièrement été saisi des difficultés rencontrées par les parents d’enfants nés à Mayotte pour faire inscrire en marge de l’acte de naissance de leur enfant la mention relative à la régularité de leur séjour pendant trois mois conformément à l’article 2495 du Code civil.

 Dans chacune des situations portées à la connaissance du Défenseur des droits, le parent fait face au refus oral systématique de l’officier d’état civil de porter en marge cette mention et ne reçoit aucune notification de « décision motivée » de refus d’apposition de la mention, contrairement à ce qui est prévu à l’article 9-1 II du décret n° 2017-890 du 6 mai 2017 relatif à l’état civil.

Dans ces circonstances, conditionner l’acquisition de la nationalité française de l’enfant né à Mayotte de parents étrangers à l’apposition sur son acte de naissance de mentions relatives à la résidence régulière d’un parent (voir de ses deux parents), revient à priver d’effet les dispositions des articles 21-7 et 21-11 du code civil sur le territoire de Mayotte.