Fabrication de la liasse

Amendement n°2322

Déposé le vendredi 9 mai 2025
En traitement
Photo de monsieur le député Stéphane Lenormand
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Bataille
Photo de monsieur le député Joël Bruneau
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Salvatore Castiglione
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de madame la députée Constance de Pélichy
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de madame la députée Martine Froger
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Harold Huwart
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de monsieur le député Laurent Mazaury
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de monsieur le député Laurent Panifous
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Olivier Serva
Photo de monsieur le député David Taupiac
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann
Photo de madame la députée Estelle Youssouffa

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Compléter l’alinéa 5 par la phrase suivante : 

« Dans les territoires ultramarins ou insulaires la personne peut présenter sa demande lors d’une téléconsultation, mise en place d’une manière collégiale avec des médecins locaux et hexagonaux. »

Exposé sommaire

Cet amendement à pour objet de souligner une problématique importante dans les territoires ultramarins ou insulaires, où des procédures de consultations ou de décisions collégiales existent déjà dans la médecine.

En effet, les réunions de concertation pluridisciplinaire, notamment organisées en cancérologie où on y prend parfois des décisions lourdes, sont pratiquer d'une manière régulière.

Un patient est bien examiné et l’on dispose de son dossier médical, construit tout au long de son parcours par des médecins locaux, et si nécessaire hexagonaux. Il arrive que ces réunions aient lieu à distance, en particulier lorsque les spécificités territoriales empêchent de faire autrement. D'autant plus qu'en Outre-mer toutes les spécialités ne sont pas représentées.

Par ailleurs, les médecins dans ces territoires connaissent souvent personnellement les patients et leurs familles, aussi le sujet de "l'aide à mourir" n'est pas forcement évident à aborder. On peut évoquer là le cas de conscience. 

Aussi il est indispensable de leur permettre de se faire accompagner par un praticien/spécialiste de l'Hexagone dès le dépôt de cette demande. Cette collégialité pourrait poursuivre l'accompagnement tout au long du parcours de ce patient, jusqu'à la décision.

Par cet amendement le législateur demande de prendre en compte les spécificités ultramarines dans la médecine.