- Texte visé : Proposition de loi pour la relance d'une politique nataliste, n° 1412
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires sociales
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Tous les deux ans à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’effet des dispositions de la loi sur l’écart entre le désir d’enfant exprimé par les familles et la fécondité réelle constatée.
Les femmes en France expriment en moyenne le souhait d’avoir environ 2,3 enfants, tandis que la fécondité réelle, mesurée par l’indice conjoncturel, est tombée à 1,68 en 2023, illustrant un écart préoccupant entre aspirations familiales et réalités vécues.
Or, dans une étude menée en 2023 auprès de 3 000 familles, l’Observatoire des familles de
l’UNAF a mis à jour l’importance des conditions financières et matérielles pour permettre l’arrivée
d’enfants : avoir un logement adapté (54 %) et avoir des ressources suffisantes (48 %). L’étude
révèle également que 21% des parents auraient préféré avoir leur premier enfant plus tôt. Aussi les mesures de la présente proposition de loi vont-elles dans le bon sens.
Il convient de mettre en place un rapport d’évaluation régulier afin de mesurer l'impact de ces choix politiques forts, en suivant un indicateur essentiel : l’écart entre le désir d’enfant exprimé par les familles et leur fécondité réelle. C'est l'objet de cet amendement.