- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur (n°856)., n° 1437-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Supprimer les alinéas 27 à 39.
Initialement, la proposition de loi comprenait des dispositions visant l'Anses, lesquelles sont contraires aux plus élémentaires principes déontologiques de prévention des conflits d'intérêts en matière d'autorisation des pesticides.
La Commission des Affaires économiques a supprimé ces disposition sur notre proposition et celle de plusieurs groupes. En revanche, elle a institué en guise de remplacement un "comité des solutions d'appui à la protection des cultures" qui maintient une ambiguïté sur le fait de faire prévaloir les intérêts économiques sur l'analyse du risque pour la santé et l'environnement.
La gouvernance du système de sécurité sanitaire français, qui demeure perfectible, doit absolument éviter la confusion entre les intérêts économiques et l'analyse des risques.
En outre, la directive européenne 2009/128/CE instaurant un cadre d’action communautaire pour parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable définit les alternatives comme la lutte intégrée contre les ennemis des cultures et les méthodes non chimiques.
Enfin, le conseil stratégique du plan Ecophyto comprend les mêmes parties prenantes, et possède le même objet. Il est donc inutile de créer une instance supplémentaire, d'autant que ses objectifs ne paraissent pas clairs.