- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur (n°856)., n° 1437-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Rédiger ainsi l’alinéa 37 :
« Le conseil stratégique est facultatif. Les exploitants agricoles peuvent en bénéficier pour être accompagnés sur l’élaboration d’un plan d’action de transitions à l’échelle de l’exploitation et un accompagnement à sa mise en œuvre. »
Le conseil stratégique phytosanitaire obligatoire est mal vécu par les agriculteurs, avec
beaucoup de temps consacré à de l’administratif (calcul d’IFT, remplissage de tableaux, etc.),
au détriment de la réflexion et des échanges avec l’agriculteur et entre agriculteurs.
Le conseil stratégique phytosanitaire se traduit par un surcoût pour les agriculteurs sans qu’ils
n’en ressortent de réelles plus-values. Une prestation de conseil stratégique peut atteindre
plus de 1000 €. Cela pèse particulièrement sur les petites exploitations, déjà fragiles
économiquement.
Rappelons que le Gouvernement avait annoncé en février 2024 lors de la crise agricole, la
suppression du conseil stratégique phytosanitaire. Il est donc proposé de rendre,
conformément aux engagements pris devant les agriculteurs, le conseil stratégique facultatif
et de préciser que ce conseil peut contribuer à l’élaboration de plans d’action de transitions et
à l’accompagnement à leur mise en œuvre.