- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur (n°856)., n° 1437-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Supprimer cet article.
Les agences de l’eau sont le pivot central du financement de la politique de l’eau. Le budget
des agences est issu des fonds collectés via les redevances. L’agriculture représente 8,5%
des contributions en moyenne sur le XIème programme et le secteur bénéficie entre 5 et 12%
des aides versées par les Agences selon les bassins. Le comité de bassin de chaque agence,
également appelé "Parlement de l'Eau", débat des grandes orientations du programme
d’intervention et de la répartition des redevances finançant ces actions avec pour ambition
d’apporter des réponses adaptées aux spécificités de son territoire.
Les aides concernant le financement des retenues d’eau correspondent à des choix éclairés,
dans une volonté politique d’anticiper le changement climatique. Les ouvrages de stockage
pour l’agriculture bénéficient aux agriculteurs, ainsi qu’à l’ensemble d’un territoire d’un point
de vue économique, social (maintien et création d’emplois directs et indirects) ainsi
qu’environnemental (soutien d’étiage, biodiversité…).
Le financement des retenues d’eau est ainsi conforme avec le statut de patrimoine commun
de l’eau posé à l’article L. 210-1 du code de l’environnement. L’eau répartie entre les différents
usages et en particulier celui de l’agriculture répond alors à l’intérêt général de protection de
cette activité économique essentielle pour la Nation.