- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relative à la raison impérative d’intérêt public majeur de la liaison autoroutière entre Castres et Toulouse (n°1435)., n° 1446-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les conséquences des autoroutes, notamment de l'A69, sur les finances publiques.
Par cet amendement, les député.es du groupe LFI-NFP souhaitent qu'un rapport soit remis sur les conséquences de la construction de nouvelles autoroutes sur les finances publiques.
Les député.es du groupe LFI-NFP s'interrogent quant au choix de financer et soutenir le déploiement d'infrastructures autoroutières anachroniques d'un point de vue environnementale et particulièrement coûteuses, alors que le Gouvernement appelle sans cesse à l'austérite budgétaire.
Le Président Emmanuel Macron et ses gouvernements ont en effet soutenu des projets routiers contestés avec des fonds publics. Dans une enquête de Reporterre, il est indiqué que le séjour de Jean Castex à Matignon aurait permis de soutenir cinquante‑cinq projets routiers, pour un coût de près 18 milliards d’euros, avec 12,322 milliards d’euros venant de fonds publics. 4 488 hectares de prairies, forets ou terres agricoles seront recouverts par ces routes, autoroutes, contournements, ponts et déviations, soit presque la taille de Lyon (4 787 hectares).