- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, de programmation pour la refondation de Mayotte (n°1470)., n° 1573-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
À l’alinéa 1, substituer à la date :
« 31 décembre 2030 »
la date :
« 31 décembre 2026 ».
Par cet amendement, nous souhaitons réexaminer la mesure confiant au représentant de l’État, jusqu’en 2030, la conduite de l’ensemble des services et établissements publics de l’État à Mayotte.
Le choix de centraliser durablement autant de pouvoirs entre les mains d’un seul acteur questionne l’équilibre entre l’État et les collectivités locales, ainsi que le principe de libre administration.
Sans garde-fous ni gouvernance partagée, un tel recentrage risque d’accentuer la défiance démocratique déjà exprimée par une partie de la population. Ce type de dérogation, présenté comme exceptionnel, ne saurait devenir une norme durable ni servir de terrain d’essai à d’éventuelles extensions à d’autres territoires.
Enfin, la durée du dispositif, fixée à six ans, paraît excessive et sans réelle justification.