- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, de programmation pour la refondation de Mayotte (n°1470)., n° 1573-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Supprimer l’alinéa 44.
Le raccourci effectué dans cet alinéa consiste à accuser les immigrés de tous les maux. Ici, ils seraient responsables de l’importance de l’économie informelle à Mayotte. Or, l’économie informelle concerne toute la société mahoraise.
Les étrangers en situation irrégulière ne peuvent travailler légalement, c’est un fait, mais bon nombre d’étrangers en situation régulière et de Français travaillent également de manière informelle. Surtout, ce sont le plus souvent des Français qui les emploient.
Le travail informel traduit une impossibilité de trouver du travail dans le secteur formel, sur un archipel à l’économie exsangue et au chômage de masse. Le travail informel est de la survie, non une volonté de faire fuir des capitaux.