1ère séance : Questions au Gouvernement; Remboursement des dépenses de campagne de l'élection présidentielle ( lecture définitive); Réforme des ports d'outre-mer (C.M.P.); Résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique;
Accueil > Archives de la XIIIe législature > Les députés > M. Jean-Jacques Candelier
Nord (16ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Gauche démocrate et républicaine
DERNIÈRES VIDÉOS
Vidéo du 7 février 2012
1ère séance : Questions au Gouvernement; Remboursement des dépenses de campagne de l'élection présidentielle ( lecture définitive); Réforme des ports d'outre-mer (C.M.P.); Résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique;
Vidéo du 31 janvier 2012
1ère séance : Questions orales sans débat
Vidéo du 31 janvier 2012
2ème séance : Questions au Gouvernement ; Débat sur les performances des politiques sociales en Europe
Vidéo du 9 novembre 2011
2ème séance : Débat sur les conclusions des sommets européens du 26 octobre et du G20 des 3 et 4 novembre 2011; Budget 2012 (2ned partie) : Défense
Vidéo du 3 novembre 2011
1ère séance : Budget 2012 (2nde partie) : Politique des territoires; Agriculture, pêche, alimentation, forêt et affaires rurales; immigration, asile et intégration; Sécurité; Relations avec les collectivités territoriales
Travaux récents
M. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre de l'intérieur sur des dispositions du code électoral. L'article R. 26 stipule que la campagne électorale prend fin la veille du scrutin à minuit. Néanmoins, l'article L. 49 stipule qu'à partir de la veille du scrutin à zéro heure, il est interdit de distribuer ou faire distribuer des bulletins, circulaires et autres documents. Il lui demande s'il ne trouve pas que la formulation peut porter à confusion sur la légalité de faire campagne le samedi.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur, chargé du budget, sur le nécessaire rétablissement de la demi-part fiscale accordée aux veuves et veufs divorcés ayant élevé au moins un enfant.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre de l'éducation nationale sur la place de l'anglais dans l'enseignement. Les ministres successifs ont marginalisé la langue française au profit de l'anglais à tous les niveaux de l'enseignement, mettant notre langue ainsi que notre culture en grand danger. L'orientation donnée s'inscrit dans une volonté d'enseigner précocement l'anglais y compris dans les écoles maternelles et les crèches dès l'âge de deux ans. Or, comme l'ont souligné des linguistes, l'apprentissage des langues étrangères, nécessaire, représente un risque s'il débute avant que la langue maternelle ne soit stabilisée, c'est-à-dire avant un âge qui se situe entre six ans et huit ans. Il lui demande s'il compte abandonner l'enseignement précoce des langues étrangères qui relève d'une volonté d'imposer l'anglais comme seconde langue maternelle. Il lui demande, en outre, s'il compte abroger les dispositions du code de l'éducation qui permettent d'enseigner des disciplines non linguistiques en langue étrangère et si des sanctions seront prévues pour les manquements à la loi relative à l'emploi de la langue française, en particulier dans l'enseignement supérieur. Il lui demande, enfin, de bien vouloir se prononcer sur la possibilité d'instaurer des quotas par langue étrangère afin de parvenir à une véritable diversification des langues enseignées et sur la possibilité d'instaurer un grand débat public pour que soit définie la politique linguistique de la France.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre de la défense sur la décision prise au sommet de l'OTAN de Chicago de valider un projet de défense antimissile balistique pour la protection des territoires des pays alliés. Ce projet met directement en cause le traité ABM (anti-balistic missile), respecté implicitement par la France, qui établit un lien entre la limitation des armements stratégiques défensifs et la limitation des armements stratégiques offensifs. Ce projet de l'OTAN, organisme qui se croit investi de la sécurité du monde contre la responsabilité et les compétences mêmes de l'Organisation des nations unies, conduirait au renforcement de la course à l'armement et de la prolifération d'armes de destruction massive et de missiles balistiques dans le monde, notamment dans les pays déclarés hostiles. Il s'agit d'un projet dangereux et potentiellement déstabilisateur pour la sécurité internationale. Par ailleurs, un tel projet nécessite une technologie de guerre qui coûterait plusieurs centaines de millions d'euros tous les ans pendant dix ans, au seul bénéfice des entreprises de défense américaines. Il lui demande de bien vouloir agir pour que la France se retire de ce projet de défense antimissile, projet onéreux qui tourne le dos à l'ambition de désarmement mondial et à l'exigence de dialogue entre les nations.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre de l'agriculture et de l'agroalimentaire sur les règles d'abattage des animaux et leur application. Il lui demande si l'étourdissement de l'animal est obligatoire et si cette obligation légale est respectée par les producteurs de viande.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le Premier ministre sur la réorganisation des services d'urgence et de dépannage de gaz de GrDF. Les élus du personnel tiennent à alerter sur des évolutions néfastes, à savoir la remise en cause des zones élémentaires de première intervention gaz (ZEPIG) et la remise en cause des dépannages au-delà de 19 heures, en contradiction avec l'obligation faite à GrDF de garantir au client une livraison du gaz continue et de qualité. Il lui demande son avis sur cette politique qui remet en cause la qualité et la continuité du service, ainsi que la sécurité vis-à-vis des populations.
Voir la réponseM. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le taux de la pension de réversion des ressortissants du régime minier. Comme il l'avait signalé dans sa question n° 54641 publiée le 07 juillet 2009, « avec un taux de réversion de 54 % de la pension de leur mari, nombre de veuves de mineurs continuent à vivre en dessous du minimum vieillesse, alors que, dans le même temps, le coût de la vie ne cesse de croître et que les médicaments sont de moins en moins remboursés ». Celles-ci continuent à juste titre à interpeller la population sur leurs conditions de vie. Il lui demande de bien vouloir accéder à leur demande de porter le taux de réversion de 54 % à 60 % (soit une augmentation de plus de 11 %), et ce d'autant plus que la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 a prévu pour le régime général une telle majoration de la pension de réversion pour les conjoints survivants disposant de faibles ressources (moins de 800 euros par mois).
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les incertitudes persistantes qui entourent la publication, au Journal officiel de la République le 31 août 2011, du décret relatif au régime spécial de sécurité sociale dans les mines. Il y a fusion de la Caisse nationale de sécurité sociale minière (CANSSM) avec les caisses régionales minières (CARMI). Toutefois, il n'y a toujours pas de nomination des administrateurs de la CANSSM. Cet organisme, qui n'a ni président ni instances représentatives du personnel, s'est réuni la dernière fois le 7 juillet 2011. Le transfert de l'action sanitaire et sociale se fait dans le brouillard absolu. Ce transfert, qui doit s'effectuer à l'Association nationale de garantie des droits des mineurs (ANGDM) au plus tard en mars 2012, n'est pas l'objet d'une concertation préalable entre le ministère et les fédérations de mineurs. D'autre part, le décret du 31 août 2011 a pour conséquence immédiate une nette dégradation des résultats des pharmacies minières, ce qui remet en cause l'équilibre financier des centres de santé du régime minier, transférés aux unions pour la gestion des établissements de l'assurance maladie (Ugecam) au sein du régime général d'assurance maladie. Certains n'hésitent pas à parler de sabotage sur ce point, notamment dans le Nord-Pas-de-Calais, situé en queue de peloton sur les indicateurs de santé. Par ailleurs, le renoncement aux soins, consécutif au décret n° 2009-1787 du 31 décembre 2009 qui a supprimé les dispositions de l'article 2 (2°, b) du décret du 24 décembre 1992, n'est pas répertorié. Outre le maintien salutaire des exonérations des participations forfaitaires et des franchises médicales, le Gouvernement compte sur l'augmentation des crédits d'action sociale pour compenser les effets du décret du 31 décembre 2009, sauf qu'il n'existe aucune visibilité à moyen ou long terme sur le maintien de ces crédits d'action sociale, ceux-ci n'étant assortis d'aucun engagement pluriannuel. Ces exemples démontrent un pilotage à vue inquiétant de la réforme. Il lui demande par conséquent s'il compte apporter rapidement des réponses à ces problèmes, en lien avec les fédérations de mineurs.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur une violation du secret de l'instruction. Cherchant à démentir les liens éventuels entre le Président de la République et une affaire de corruption liée à un contrat d'armement au Pakistan, l'Élysée a indiqué dans un communiqué : « s'agissant de l'affaire dite de « Karachi », le nom du chef de l'État n'apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier ». Il lui demande s'il compte diligenter une enquête sur la manière dont l'Élysée a pu se procurer des documents et informations couverts par le secret de l'instruction, enquête qui a été menée par la DCRI quand le secret de l'instruction a été violé dans l'affaire Woerth-Bettencourt.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur une violation du secret de l'instruction. Cherchant à démentir les liens éventuels entre le Président de la République et une affaire de corruption liée à un contrat d'armement au Pakistan, l'Élysée a indiqué dans un communiqué : « s'agissant de l'affaire dite de « Karachi », le nom du chef de l'État n'apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier ». Il lui demande s'il sait de quelle manière l'Élysée a pu se procurer des documents et informations couverts par le secret de l'instruction.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le bien-fondé d'une offensive des cliniques privées contre l'hôpital public. La fédération des cliniques accuse l'hôpital public de bénéficier d'une situation privilégiée. Les établissements de santé privés ont saisi la Commission européenne pour faire condamner la France. Les écarts de tarifs entre cliniques et hôpitaux constitueraient « des aides d'État illicites au profit des établissements publics ». Le secteur privé dénonce aussi l'enveloppe budgétaire allouée tous les ans aux établissements pour financer les missions d'intérêt général dévolues au public (soins aux détenus, prise en charge des publics précaires, actions de prévention...). La Fédération hospitalière de France (FHP) suppose que cette offensive est motivée par le souci de défendre les profits réalisés par les cliniques privées, alors que leurs parts de marchés en médecine, chirurgie et obstétrique, ne cessent de baisser depuis 2005. Elle rappelle que, contrairement aux hôpitaux publics, de nombreuses cliniques privées ont bénéficié de subventions en capital qui ont eu pour résultat d'enrichir leurs actionnaires aux frais du contribuable. Il lui demande son appréciation sur le bien-fondé de l'attaque des cliniques privées, qui semble méconnaître les contraintes et les missions du service public hospitalier, comme le maintien de capacités de réponse aux crises sanitaires et la non-discrimination entre la prise en charge des pathologies en fonction de la rentabilité.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la nécessité de préserver le pouvoir d'achat, notamment des fonctionnaires. Le gel des traitements pèse lourdement sur le pouvoir d'achat. De plus les prélèvements obligatoires ont grevé les revenus depuis le 1er janvier 2011 (retraite) et les ponctions vont continuer à cause du plan de rigueur (CSG, mutuelle...) annoncé. Le risque est de voir une population étranglée par des dépenses auxquelles elle ne pourra plus faire face, quand bien même elle dispose d'un emploi garanti. Selon les économistes, il est clair que le principal problème de l'économie française est celui du tassement chronique de la consommation des ménages. La crise du capitalisme est celle d'un régime de surproduction et de suraccumulation financière. Aussi, au lieu de rogner le pouvoir d'achat des Français, il faudrait que le Gouvernement prenne des mesures radicales pour le pouvoir d'achat, comme le contrôle des prix par l'État, notamment le blocage des produits de première nécessité. Il lui demande donc s'il entend juguler les augmentations des biens de consommation courante, ce qui ne coûterait strictement rien au budget.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la nécessité de nationaliser les banques et de leur interdire le versement de dividendes. Dans un article intitulé « Un fonds européen pour recapitaliser les banques », publié dans Les Échos le 7 septembre 2011, un économiste français appelle à la fin de « la politique de l'autruche », qui « empêche la formulation de scénarios de sortie réalistes ». Pour lui, « le plus souhaitable, de loin pour les contribuables, consiste à préparer, dès maintenant, un plan de recapitalisation des banques européennes les plus fragiles ». Un tel plan « doit être coercitif : face à des défauts souverains, il est logique que les banquiers préfèrent refaire doucement leur trésorerie, quitte à ne pas financer les entreprises, plutôt que de diluer leurs actionnaires. Mais cela va contre l'intérêt général ». Il faut « d'emblée interdire les distributions de dividendes qui creusent la facture anticipée du contribuable dans le sauvetage financier. Enfin, les recapitalisations (ou les garanties) appuyées sur des fonds publics doivent donner lieu à des prises de participation de l'État et dans certains cas à des nationalisations temporaires ». Il lui demande son avis sur ces deux dernières propositions, à savoir, l'interdiction du versement des dividendes et la nationalisation.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la place des personnels civils dans le ministère. Militaires positionnés sur des postes de civils, diminution des postes à responsabilité confiés aux civils, quotas exorbitants de postes offerts aux militaires candidats à la reconversion pendant que l'on demande aux fonctionnaires titulaires de se trouver des postes en détachement, en mise à disposition (voir décret du 21 juillet 2011 qui offre 96 postes d'ATMD et 79 postes d'adjoints administratifs à ces militaires)... Il lui demande sa réflexion sur la place des personnels civils au sein de son administration.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur le bilan financier des externalisations. Des pans entiers de métiers du ministère sont externalisés ou en voie d'externalisation, dans le but de réduire les effectifs et les coûts. Il lui demande si ces externalisations sont réellement à l'origine de gains financiers.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur les fermetures d'établissements dans la DGA et leurs conséquences. Le site de Bruz « Maîtrise de l'information » regroupe les activités historiques des sites de Bruz, de Vernon ainsi que d'une partie d'Angers et d'Arcueil. Outre le prix exorbitant que représentent au final ces transferts (plus de 40 millions d'euros), très loin des estimations initiales (3 millions d'euros annoncés à Vernon en juin 2009), la situation financière et morale de dizaines de familles a été impactée. Nombre de conjoints ont perdu un emploi stable en CDI. Une enquête réalisée par le comité social du district DGA de Bruz montre que 50 % des personnels estiment que leur mutation forcée a engendré des dépenses importantes non compensées par les aides du plan d'accompagnement des restructurations et a provoqué, pour une famille sur quatre, une modification de la cellule familiale, allant du célibat géographique à des séparations. Il lui demande son avis pour résoudre ces problèmes engendrés par une RGPP toujours plus inhumaine, brutale et inefficace.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la nécessité de nationaliser les banques françaises suite, notamment, à la crise grecque. Les banques françaises sont les plus exposées à la possibilité d'un défaut de paiement de l'État grec, détenant plus de 10 milliards d'euros de créances souveraines ou privées grecques. Le Gouvernement recherche un mécanisme « incitant » les créanciers privés européens à participer au second plan d'aide à la Grèce, pour mieux protéger les profits des banques. En réalité, il faut mettre l'implication des créanciers en rapport avec les dizaines de milliards d'euros de bénéfices que les banques françaises réalisent chaque année. Rien que pour l'année 2010, on enregistre 8 milliards pour BNP Paribas, 4 milliards pour la Société Générale, 3,6 milliards pour les Banques Populaires et des Caisses d'Épargne, 1,3 milliard pour le Crédit Agricole... Alors que le Ministre a déclaré le 5 juillet à l'Assemblée nationale « nous désirons que l'importance de l'implication des créanciers privés, essentiellement du dispositif bancaire, aux côtés des États, dans le cadre de la gestion de la tension de la dette grecque, se fasse sur la base d'un volontariat », il devient de plus en plus évident qu'une nationalisation permettrait un engagement de la part des banques françaises, en prenant sur leurs profits, alors que c'est la préservation des profits qui motive la rigueur imposée actuellement au peuple grec. Il lui demande donc son avis sur une telle nationalisation.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la nécessité de développer les sociétés coopératives et participatives (SCOP). Sur les 15 millions de salariés en France, 40 000 sont associés de leur entreprise au sein d'une SCOP. Le géant du câble électrique en France, la société Acome en Basse-Normandie (1 300 salariés), est une SCOP, tout comme le Relais à Bruay-la-Buissière (350 salariés), ce qui montre que les sociétés coopératives ne concernent pas seulement les petites entreprises. Il existe 92 sociétés coopératives et participatives dans le Nord-Pas-de-Calais, employant 2 700 salariés, pour qui le partage du savoir, de l'avoir et du pouvoir est une réalité quotidienne. Les salariés étant les actionnaires de l'entreprise, la répartition des résultats est moins problématique : en moyenne dans une SCOP, 49 % revient à la participation et l'intéressement, 12 % aux dividendes et à la rémunération du capital et 39 % à l'investissement. À ce titre, il lui demande comment elle compte favoriser le développement de SCOP dans l'économie française.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la nécessité d'arrêter les plans d'économies pour remettre à flot la sécurité sociale. Elle a présenté un nouveau plan d'économies (déremboursements des dépenses de santé), dans la lignée des précédents, lesquels n'avaient pourtant pas résolu durablement le déficit de la branche maladie. 2,5 milliards d'euros par an d'économies sont espérés. Alors que près de 25 % de la population renonce aux soins pour des raisons d'argent, le Gouvernement expédie à nouveau les problèmes de la sécurité sociale en diminuant le taux de remboursement des dépenses de santé. En réalité, il faudrait dégager des ressources nouvelles pour financer l'assurance maladie et garantir la gratuité de la santé. En effet, le président de la mutualité française a indiqué le 17 septembre que la mise en place des différentes mesures d'économies conduirait les assurances à augmenter les cotisations de 8 % à 10 % en 2011, ce qui conduira à exclure encore plus les malades de l'accès aux soins. Des propositions existent, comme la taxation des profits financiers, qui, à elle seule, dégagerait 39,9 milliards d'euros pour un taux de 13,1 % sur la base des données 2009, soit autant d'argent que le double du déficit global de la sécurité sociale, et la fin des dizaines de milliards d'exonérations sociales inefficaces. Les profits financiers sont passés de 268,3 milliards en 2008 à 305 milliards en 2009, il existe donc de l'argent pour répondre aux besoins. Par ailleurs, pour faire baisser le prix des médicaments, outre la généralisation des génériques, il faudrait mettre en place un pôle public du médicament, avec la nationalisation de l'industrie pharmaceutique. Il lui demande son avis sur ces propositions alternatives.
Voir la questionM. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les aspirations des manipulateurs en radiologie. Les salariés travaillant dans des cabinets de radiologie faisant fonction de manipulateur en radiologie réalisant des mammographies sont menacés de perte d'emploi, car la réglementation fixant les actes de radiodiagnostic de ces personnels n'a pas suivi l'évolution des cahiers des charges spécifiques aux mammographies. Depuis 2001, la réglementation fixant les règles de réalisation de la mammographie de dépistage a évolué et a rendu en tous points similaires les mammographies de dépistage de masse aux autres mammographies, tout en obligeant l'ensemble des professionnels de radiologie réalisant le dépistage à participer à une formation qualifiante au dépistage du cancer du sein. Pour rendre compétent leur personnel, les radiologues employeurs ont envoyé en formation l'ensemble de leurs salariés réalisant les mammographies. Aujourd'hui ce décret est obsolète, toutes les mammographies sont de réalisations techniques similaires. La lutte contre le cancer du sein a toujours motivé ces salariés à réaliser les mammographies et c'est en toute bonne foi qu'ils réalisent toutes les mammographies, y compris celles de dépistage, ayant participé à toutes les formations obligatoires. Laisser ces personnels dans cette irrégularité les expose à l'exercice illégal de leur fonction et à une perte d'emploi éventuelle, consécutive aux évolutions du métier et des structures de radiologie. À ce titre, il lui demande ce qu'il compte faire pour accompagner ces personnels vers un avenir sécurisé, tant en termes d'emploi que de légalisation de leur fonction, ce qui passe par une modification de l'article 2, alinéa 1er, du décret n° 97-1059 du 19 novembre 1997.
Voir la questionAssemblée nationale
126 Rue de l'Université
75355 Paris 07 SP
Permanence
Place Victor Brachelet
59490 Somain
Téléphone : 03 27 98 82 21
Télécopie : 03 27 98 92 26
Numéro de la place occupée : 582
(la zone en rouge situe le banc)
Certaines fonctionnalités de ce site s'appuient sur des services proposés par des sites tiers. Ces fonctionnalités déposent des cookies, permettant notamment à ces sites de tracer votre navigation. Cette fenêtre vous permettra de contrôler ces cookies à l'aide de deux boutons "Autoriser" et "Refuser".
Pour en savoir plus sur les cookies (source : CNIL) :
Qu'est-ce qu'un cookie ?
Ces cookies nous permettent d'analyser l'audience de nos pages afin de mieux comprendre l'attente de nos visiteurs.
Concernant Google Analytics : En savoir plus - Site officiel