1ère séance : Questions orales sans débat
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Tarn (3ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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Travaux récents
M. Philippe Folliot attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la législation encadrant le port d'armes en France. Des personnes ou entreprises privées semblent pouvoir être en mesure de posséder des armes à feu dans notre pays. Avec la complexe classification en huit catégories des armes en France, la législation n'apparaît pas très claire et semble ne pas être en mesure de contrôler et stopper toute détention d'armes à titre personnel ou privé. Avec les évènement récents tels les fusillades ou tueries en France, il lui demande donc ce qu'il entend faire afin de clarifier la loi et ne pas créer d'ambiguïtés susceptibles d'être une faille dans cette volonté honorable d'encadrer le port d'arme au sein de notre pays.
Voir la réponseM. Philippe Folliot attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le constat poignant réalisé par l'Institut de veille sanitaire, INVS. Selon cette dernière, la noyade représente en effet la deuxième cause de mortalité chez les enfants de moins de quatorze ans. Malgré l'adoption du décret n° 2004-499 du 7 juin 2004 relatif à la sécurité des piscines, modifiant le code de la construction et de l'habitation, il semble que toutes les mesures de sécurité ne sont pas convenablement respectées, tant dans les piscines publiques que privées. En outre, il existe de nombreux dispositifs techniques qui permettraient d'anticiper les risques en amont et d'éviter ainsi un certain nombre de noyades : il s'agit par exemple de dispositifs vidéo-informatiques qui ont fait leurs preuves dans d'autres pays étrangers. Ces derniers pourraient être davantage utilisés en France, ce qui n'est pas le cas à l'heure actuelle. De plus, il semble que le nombre de surveillants nageurs ne soit pas suffisant pour assurer de manière satisfaisante la sécurité dans les piscines publiques. Il lui demande donc les mesures qu'il entend prendre afin de réduire substantiellement le nombre de noyades que l'on déplore chaque année.
Voir la réponseM. Philippe Folliot interroge M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur les modalités permettant aux citoyens de conduire un quadricycle léger à moteur ou «voiture sans permis». Alors que ces véhicules représentent les mêmes dangers en ville, tant pour les piétons que pour les autres véhicules, qu'une voiture, il n'est pas nécessaire de passer un examen pratique pour être autorisé à les conduire. En effet, le brevet de sécurité routière (BSR) option « quadricycle léger » comporte un « petit » examen théorique et une formation pratique de cinq heures sans examen. De plus, les personnes nées avant le 1er janvier 1988 ne sont pas obligées de passer ce BSR. On peut en conclure qu'une personne ne connaissant pas le code de la route et n'ayant jamais conduit de véhicule a le droit de circuler dans l'un de ces engins... Alors que le Gouvernement s'est engagé depuis plusieurs années déjà à renforcer la sécurité routière, cette absence ou quasi absence de contrôle d'aptitudes vis-à-vis des conducteurs de quadricycles légers paraît peu compréhensible. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si la création d'un examen (moins complexe et coûteux que celui du permis de conduire mais tout aussi obligatoire) peut être envisagée et dans quels délais.
Voir la réponseM. Philippe Folliot attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur les résultats du concours d'admission à la sélection des personnels de surveillance des équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS). Les résultats de la session 2012 ont en effet ceci de particulier qu'à l'issue de ce concours national, l'ensemble des candidats ayant été reçus sont issus d'établissements pénitentiaires de la seule région parisienne. Il voulait donc savoir si quelques éléments explicatifs pouvaient lui être communiqués à ce sujet.
Voir la réponseM. Philippe Folliot attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative, sur la question des vacances pour les enfants issus de classes moyennes et populaires. Chaque année, 21 millions de Français ne partent pas en vacances, soit 35 % de la population. Cela concerne 27 % des enfants issus de plus en plus de familles appartenant aux classes moyennes ne bénéficiant pas d'aide financière. Prenant en compte ce constat édifiant, il lui demande donc les mesures qu'il entend prendre afin d'améliorer la situation et de permettre de pallier les inégalités constatées dans ce domaine.
Voir la réponseM. Philippe Folliot attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la question des emprunts toxiques, plus particulièrement ceux touchant le département du Tarn. Nous avons appris récemment que les emprunts toxiques détenus par les collectivités locales s'élevaient à 13,6 milliards. Montant auquel il faut ajouter les titres détenus par les hôpitaux (3,3 milliards d'euros) et par les offices HLM (1,9 milliard d'euros), soit un total de 18,8 milliards d'euros. Ces estimations qui émanent de la commission d'enquête parlementaire chargée de la question, confirment donc la possession de titres à risque par les collectivités territoriales. C'est un risque que la Cour des comptes avait déjà évalué au mois de juillet 2011 à un montant compris entre 10 milliards et 12 milliards d'euros. Au-delà des propositions formulées par la commission parlementaire qui visent à solutionner cette question préoccupante, il souhaiterait savoir si leurs services confirment les estimations évoquées, puis savoir dans quelle mesure le département du Tarn est touché par ces emprunts toxiques et enfin savoir ce qu'entend faire le Gouvernement afin de remédier à ce problème.
Voir la réponseM. Philippe Folliot attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la question des emprunts toxiques, plus particulièrement ceux touchant la région Midi-Pyrénées. Nous avons appris récemment que les emprunts toxiques détenus par les collectivités locales s'élevaient à 13,6 milliards, montant auquel il faut ajouter les titres détenus par les hôpitaux (3,3 milliards d'euros) et par les offices HLM (1,9 milliard d'euros), soit un total de 18,8 milliards d'euros. Ces estimations, qui émanent de la commission d'enquête parlementaire chargée de la question, confirment donc la possession de titres à risque par les collectivités territoriales, risque que la Cour des comptes avait déjà évalué au mois de juillet 2011 à un montant compris entre 10 milliards et 12 milliards d'euros. Au-delà des propositions formulées par la commission parlementaire qui visent à solutionner cette question préoccupante, il souhaiterait savoir si ses services confirment les estimations évoquées, puis savoir dans quelle mesure la région Midi-Pyrénées est touchée par ces emprunts toxiques et enfin savoir ce qu'entend faire le Gouvernement afin de remédier à ce problème.
Voir la réponseM. Philippe Folliot attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la question des emprunts toxiques, plus particulièrement ceux touchant l'agglomération de Mazamet. Nous avons appris récemment que les emprunts toxiques détenus par les collectivités locales s'élevaient à 13,6 milliards, montant auquel il faut ajouter les titres détenus par les hôpitaux (3,3 milliards d'euros) et par les offices HLM (1,9 milliard d'euros), soit un total de 18,8 milliards d'euros. Ces estimations, qui émanent de la commission d'enquête parlementaire chargée de la question, confirment donc la possession de titres à risque par les collectivités territoriales, risque que la Cour des comptes avait déjà évalué au mois de juillet 2011 à un montant compris entre 10 milliards et 12 milliards d'euros. Au-delà des propositions formulées par la commission parlementaire qui visent à solutionner cette question préoccupante, il souhaiterait savoir si ses services confirment les estimations évoquées, puis savoir dans quelle mesure l'agglomération de Mazamet est touchée par ces emprunts toxiques et enfin savoir ce qu'entend faire le Gouvernement afin de remédier à ce problème.
Voir la réponseM. Philippe Folliot attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la question des emprunts toxiques, plus particulièrement ceux touchant la ville de Castres. Nous avons appris récemment que les emprunts toxiques détenus par les collectivités locales s'élevaient à 13,6 milliards. Montant auquel il faut ajouter les titres détenus par les hôpitaux (3,3 milliards d'euros) et par les offices HLM (1,9 milliards d'euros), soit un total de 18,8 milliards d'euros. Ces estimations qui émanent de la commission d'enquête parlementaire chargée de la question, confirment donc la possession de titres à risque par les collectivités territoriales. Risque que la Cour des comptes avait déjà évalué au mois de juillet dernier à un montant compris entre 10 et 12 milliards d'euros. Au-delà des propositions formulées par la commission parlementaire qui visent à solutionner cette question préoccupante, il souhaiterait savoir si leurs services confirment les estimations évoquées, puis savoir dans quelle mesure la ville de Castres est touchée par ces emprunts toxiques et enfin savoir ce qu'entend faire le Gouvernement afin de remédier à ce problème.
Voir la réponseM. Philippe Folliot interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la réforme des lycées techniques. Dès la prochaine rentrée scolaire, il est prévu que les séries sciences et techniques industrielles (STI) deviennent STI2D (sciences et techniques de l'industrie et du développement durable). Cette réforme est accompagnée d'une réduction des horaires des professeurs, et chaque enseignant spécialisé dans une matière devra également en enseigner trois autres. Par ailleurs, l'enseignement de la physique appliquée sera supprimé. Le programme définitif de cette filière n'a pas encore été présenté, et les manuels scolaires ne sont pas encore édités. Les enseignants de la filière actuelle STI redoutent la mise en place de cette réforme qui semble mal préparée, et demandent la possibilité de bénéficier d'une formation spécifique. Ils souhaitent que la réforme soit repoussée d'un an, afin d'être mieux préparés aux évolutions de leur travail dans l'intérêt de cette filière autant que dans celui de leurs élèves. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer dans quelles mesures il est possible d'accéder à la demande de ces enseignants, soucieux d'apporter à leurs élèves une formation de qualité.
Voir la réponseM. Philippe Folliot attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée des sports sur les difficultés répétées que rencontre la France pour attirer de grands événements sportifs mondiaux. L'échec de la France pour obtenir l'organisation des jeux olympiques de 2012, en dépit d'un dossier complet, illustre nos lacunes en termes de coordination, d'infrastructures et d'influence, alors qu'un travail avec l'ensemble des acteurs concernés, privés comme publics, permettrait d'obtenir l'organisation du grand prix de formule 1 en 2011 ou l'euro de football en 2016. Très peu de villes peuvent organiser des grands concerts et des événements sportifs de premier ordre, et même la capitale souffre d'un manque d'infrastructures et de chambres d'hôtel. Pourtant, en 2007, la coupe du monde de rugby avait généré des recettes de l'ordre de 540 millions d'euros, et les congrès et salons d'Île-de-France rapporteraient près de 5 millions d'euros par an. Ainsi, il lui demande si une stratégie globale et cohérente en la matière est envisageable et si, par exemple, une agence nationale pour les grands événements sous forme de groupement d'intérêt économique pourrait être mise en place.
Voir la réponseM. Philippe Folliot attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur le droit de réversion de la pension d'un conjoint survivant d'un agent du sexe féminin. Le décret n° 74-844 modifie l'article 44 du décret du 9 septembre 1965. Bien qu'il permette de cumuler une pension de réversion avec le versement d'une pension ou d'une rente attribuée au titre de la vieillesse ou de l'invalidité, le décret n° 74-844 n'a pas d'effet rétroactif. Par conséquent, ce droit au cumul n'est pas reconnu au conjoint survivant d'un agent du sexe féminin décédé avant le 7 octobre 1974. Au regard de la date d'adoption de ce décret, ce dernier concerne uniquement des personnes âgées. Or dans un contexte de crise économique aiguë, ces dernières sont particulièrement exposées à la précarité. Outre les problèmes d'isolement, d'accès aux soins et de retraites modestes, les difficultés liées aux pensions de réversion, sont l'un des problèmes auxquels sont confrontés les retraités isolés. Il lui demande donc quelles pourraient être les voies visant à faire évoluer la législation afin de remédier aux incommodités générées par cette disposition.
Voir la questionM. Philippe Folliot attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'encadrement de la pêche de thons à Clipperton. Mi-mars 2012, 4 à 5 navires de pêche mexicains ont été observés à Clipperton, 2 autres fin février 2012, ainsi qu'un navire de recherche. D'après les témoins mexicains de l'expédition scientifique en cours, et d'après leurs écrits sur la toile, ils auraient été autorisés à embarquer et à jeter un coup d'oeil aux navires. Le capitaine aurait voulu montrer qu'ils pratiquaient une pêche « responsable » et relâchaient dauphins et autres créatures marines prises dans leurs filets et qui ne les intéressaient pas. Ils parlent de 900 tonnes de thon par bateau. Les bateaux utilisent des hélicoptères pour traquer les bancs de thons. Ils utilisent également des bouées sonar à communication satellite qui scannent la mer pour les bancs de thon et envoient des messages. En janvier 2012, il y avait thons et requins en quantité. Il semblerait que ce ne soit plus le cas. Il souhaiterait savoir pourquoi aucun quota n'a été établi afin d'encadrer la pêche des thons. De même il souhaiterait savoir s'il existe un quelconque contrôle, et auquel cas comment cela fonctionne.
Voir la questionM. Philippe Folliot attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la problématique de la production individuelle d'électricité. Ce projet écologique consiste en l'installation d'une micro éolienne de toit couplée avec des panneaux photovoltaïques. Et ce, non pas pour revendre l'électricité qui alimente les domiciles des habitants, mais pour devenir plus autonome et réaliser des économies. Bien que ce projet soit digne d'être soutenu car respectueux de l'environnement, les organismes tels l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, l'ADEME ne semblent pas, contrairement à ce qui est énoncé sur leur site, soutenir un tel projet qui s'avère sensiblement onéreux pour un particulier car s'élevant à quelques dizaines de milliers d'euros. Il est effectivement arrivé que des personnes souhaitant bénéficier d'une aide afin de mettre en oeuvre ce type de projet ne se la voient pas accorder. Il souhaiterait donc savoir quelles peuvent être les aides allouées par les organismes spécialisés dans l'énergie ou celles de l'État afin de permettre aux particuliers de mettre en oeuvre un tel projet, qui mériterait d'être soutenu car en accord avec le respect de l'environnement et du souci légitime d'utiliser les énergies renouvelables.
Voir la questionM. Philippe Folliot attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la problématique de l'adoption en France. En effet, la machine administrative encadrant les procédures d'adoption en France est lente du fait d'un manque probant de communication, qui s'explique notamment par la multiplicité des organes officiels et le manque d'un organe unique centralisant toutes les demandes des adoptants ainsi que les dossiers des enfants à adopter. Une fois l'agrément obtenu pour adopter, cela peut prendre jusqu'à 5 ans avant d'obtenir une proposition. En outre, il semble qu'il faille relancer les services compétents une fois par an. Cela fait de la France un des pays où l'adoption est la plus complexe et les parents sont vite découragés voire désespérés devant cette lenteur administrative. Alors que des milliers d'enfants en France attendent d'être accueillis au sein d'une famille et qu'il en est de même pour les familles adoptantes, il lui demande donc son avis sur la question et ce qu'elle entend faire afin de faciliter les démarches pour que les procédures d'adoptions s'inscrivent dans des délais humainement raisonnables.
Voir la questionM. Philippe Folliot attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la problématique de l'évaluation économique de l'opportunité de réaliser un contrat de partenariat. De plus en plus de collectivités territoriales ont recourt à des partenariats publics-privés afin de trouver des sources de financement pour des grands équipements ou des infrastructures dont la charge financière ne peut être portée par la seule puissance publique. Ce sont souvent des contrats dits « de partenariat ». Une ordonnance du 17 juin 2004 est venue préciser les modalités de mise en oeuvre des contrats de partenariat. L'article 2 de ce texte réglementaire prévoit en outre que « les contrats de partenariat donnent lieu à une évaluation préalable [...] ». Il pose la question de la faisabilité de cette étude économique d'opportunité tant le montage de telles opérations immobilières est complexe. Comparer les bénéfices d'un contrat de partenariat par rapport à un autre montage juridique et financier repose sur des critères économiques extrêmement précis et sujets à débat (effet levier de la dette, actualisation des flux financiers...). Il lui demande donc de préciser de quel appui de l'État les collectivités territoriales peuvent bénéficier afin de mener à bien les évaluations économiques d'opportunité de conclure un contrat de partenariat.
Voir la questionM. Philippe Folliot attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la question de l'apprentissage de la natation au cours des enseignements primaire et début du secondaire. Apprendre à nager à tous les élèves est une priorité nationale inscrite dans le socle commun des connaissances et de compétences. Le « 1er degré du savoir nager » est défini par les programmes du collège. Il précise les compétences à acquérir dès la classe de 6ème et au plus tard en fin de classe de 3ème. L'encadrement du groupe classe se compose, à l'école maternelle, de l'enseignant et de deux intervenants qualifiés et agréés. À l'école élémentaire, il se compose de l'enseignant et d'un intervenant qualifié et agréé par l'inspecteur d'académie. Les parents bénévoles doivent eux aussi bénéficier d'un agrément délivré par l'inspecteur d'académie. La circulaire n° 2011-090 du 7 juillet 2011 parue au Journal officiel du 14 juillet 2011 applicable à la rentrée 2011 a clarifié la situation jusqu'alors confuse qui était en vigueur sur la natation scolaire. Mais il semble sur le terrain qu'il y ait un manque de personnes qualifiées et agrées pour encadrer les classes et que de ce fait, les activités de natation soient suspendues dans certaines communes. En conséquence, il lui demande de préciser de manière claire l'application de cette circulaire et les nouvelles dispositions qu'il compte prendre afin que l'accès à ce savoir soit dispensé à tous et sur tout le territoire, tout en assurant la sécurité des écoliers et la sérénité des enseignants.
Voir la questionM. Philippe Folliot attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le fait que de nombreux enfants autistes échappent aux évaluations précises qui sont nécessaires pour établir un diagnostic clair et prévoir les prises en charge pluridisciplinaires en fonction d'objectifs clairement listés. À ceci s'ajoute l'isolement et la détresse des familles qui, confrontées à la réalité de ces troubles, confient leurs enfants à des institutions débordées et dont les prestations relèvent davantage de la garderie que d'une véritable prise en charge permettant in fine d'aboutir à une réelle autonomie de la personne et à son insertion dans la société. Il lui demande quelles mesures peuvent être prises, et dans quels délais, à la fois pour rendre le diagnostic des personnes autistes plus rigoureux et pour leur donner la possibilité d'être accueillies dans des institutions adaptées à leurs besoins et permettant leur épanouissement.
Voir la questionM. Philippe Folliot attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les chiffres publiés par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) qui, en 2002, estimait à 60 000 le nombre des enfants autistes et à 180 000 en incluant les troubles envahissants du développement (TED). La France a 50 ans de retard pour la prise en charge des autistes par rapport à d'autres pays occidentaux tels que la Belgique, la Suède, le Canada ou les États-unis. En effet, nous sommes le seul pays avec l'Argentine à définir encore l'autisme comme une psychose alors que le monde entier reconnaît son origine organique (neuro-biologique). De nombreuses familles se trouvent dans une situation critique qui ne leur permet pas de donner une chance à leurs enfants de bénéficier des méthodes comportementalistes qui pourtant peuvent en faire des adultes autonomes... Il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelle est la position du Gouvernement sur ce sujet, quels moyens vont être consacrés à la recherche sur cette maladie encore méconnue et quelles sont les dispositions prévues pour venir en aide aux familles concernées.
Voir la questionM. Philippe Folliot interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la scolarisation des enfants de moins de trois ans en zones de revitalisation rurale (ZRR). D'après l'article L. 113-1 du code de l'éducation, « l'accueil des enfants de deux ans est étendu en priorité dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé, que ce soit dans les zones urbaines, rurales ou de montagne ». Par ailleurs, l'article 1465 A du code général des impôts stipule que « les zones de revitalisation rurale comprennent les communes membres d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, incluses dans un arrondissement ou un canton caractérisé par une très faible densité de population ou par une faible densité de population et satisfaisant à l'un des trois critères socio-économiques suivants : [...] un déclin de la population ; [...] un déclin de la population active ; [...] une forte proportion d'emplois agricoles ». Au regard de ces éléments, il lui demande de bien vouloir lui préciser dans quelle mesure la spécificité des ZRR est prise en compte pour l'accueil dès deux ans des enfants sur des territoires en difficulté et souvent dépourvus de structures d'accueil spécifiques (crèches, micro-crèches,...).
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