2ème séance : Débat sur les conclusions des sommets européens du 26 octobre et du G20 des 3 et 4 novembre 2011; Budget 2012 (2ned partie) : Défense
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Ain (4ème circonscription)
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M. Michel Voisin appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation délicate dans laquelle se retrouvent les photographes professionnels suite à la captation par les mairies des prises de photographies d'identités pour le passeport biométrique. La profession a déjà beaucoup souffert de l'évolution du numérique et avait concentré ses efforts sur cette activité représentant généralement 10 % à 30 % du chiffre d'affaires et 60 % des marges brutes. À la demande du gouvernement et avant 2008, elle s'était lourdement équipée pour prendre des photos d'identités aux nouvelles normes, investissement aujourd'hui totalement inutile et qui vient fragiliser les entreprises perdant ce marché. Ainsi, 9 000 professionnels se trouvent menacés par ces dispositions et qui risquent soit de disparaître ou de perdre leur emploi. De surcroît, les personnels municipaux n'ont reçu aucune formation et se trouvent bien souvent démunis devant les visages (enfants, gens de couleurs...). Le sénateur UMP Michel Houel avait permis l'adoption d'un amendement en septembre dernier par lequel les mairies ne pouvaient effectuer de prises de vues pour la conception des passeports ou de tout titre sécurisé à venir. Celui ci a été retiré par la commission des lois de l'Assemblée nationale et il doit être représenté et défendu prochainement par la députée UMP Valérie Boyer. Compte tenu du contexte économique délicat de la profession, de l'éventualité de perte importante d'emploi, de la non-compétence des personnels municipaux pour prendre des photos, il lui demande s'il ne serait pas envisageable de réserver cette activité aux seuls professionnels déjà dotés de matériels performant et proche géographiquement de la population.
Voir la réponseM. Michel Voisin appelle l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur les nouvelles taxes prélevée sur les factures de consommation électriques. Il en demande à la fois la motivation et l'explication. Il en va ainsi de la contribution tarifaire d'acheminement (CTA). Dans la catégorie « autres prestations » il est fait mention de la contribution au service public d'électricité au prix de 0,00450 euro le kWh en décembre 2010, tarif qui passe à 0,00678 euro en février 2011. Enfin a été instituée une taxe sur la consommation finale d'électricité au tarif de 0,00900 euro le kWh. Toutes ces taxes n'existaient pas auparavant. Aussi, il est demandé de connaître les décideurs, leur motivation et la destination finale de ces taxes qui viennent grever lourdement les factures de consommation des particuliers qui demandent des éclaircissements.
Voir la réponseM. Michel Voisin appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie au sujet de la loi du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation, dont la pleine application est effective depuis un an. En effet, une association de défense des consommateurs vient de rendre publics les résultats d'une enquête menée dans le département de l'Ain, portant sur la distribution du crédit à la consommation. Au total, 9 demandes de crédit ont été effectuées dans les magasins de l'Ain pour des achats de plus de 1 000 euros, seuil à partir duquel une offre alternative au crédit renouvelable doit être proposée et la solvabilité de l'emprunteur vérifiée. Les résultats sont préoccupants. Ainsi, contrairement à ce qu'exige la loi, 85 % des demandes de crédits renouvelables n'ont fait l'objet d'aucune proposition alternative de crédit amortissable. De plus, lorsqu'un crédit « gratuit » ou amortissable est proposé, le souscripteur est contraint de prendre une carte de fidélité, qui dans 60 % des cas comporte un crédit renouvelable. Si les éléments de coût du crédit sont désormais plus lisibles, il apparaît que la remise de la fiche récapitulative n'est effective que dans 66,7 % des cas, alors qu'il s'agit d'une obligation légale. Ce manque de transparence constitue une entrave à la concurrence entre les enseignes. La vérification de la solvabilité reste le point le plus critique : dans 83,3 % des cas, aucune question n'est posée à l'emprunteur. Le client n'est interrogé sur sa situation professionnelle que dans 66,7 % des cas. Or l'examen de la solvabilité, également imposé par la loi Lagarde, est pourtant indispensable pour s'assurer de la faculté de remboursement de l'emprunteur et éviter ainsi les situations de surendettement. Dans ces conditions, il conviendrait d'interdire la distribution du crédit renouvelable sur les lieux de vente; de distinguer totalement cartes de fidélité et cartes de crédit renouvelable, et enfin de prévoir une vérification de la solvabilité dès le premier euro emprunté, avec présentation des pièces justificatives à partir de 1 000 euros. Dès lors, il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend mettre en œuvre afin de renforcer le contrôle de l'application de la loi, visant ainsi à mieux lutter contre le surendettement.
Voir la questionM. Michel Voisin appelle l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité sur la volonté du syndicat national des professions du chien et du chat (SNPCC) d'adhérer à la convention collective nationale étendue des fleuristes, vente et services des animaux familiers. En effet, ce syndicat professionnel - qui regroupe près de 600 entreprises adhérentes - a saisi en ce sens les services compétents du ministère dans le courant du second trimestre 2008 et entrepris dans cette perspective de se soumettre à une enquête de représentativité. Reconnu comme interlocuteur de référence par le ministère de l'agriculture et de la pêche (DGAL et DGER),le SNPCC entend faire en sorte que les éleveurs et professionnels des métiers de service identifiés au sein du secteur animalier soient représentés en tant que tels au sein du collège patronal des différentes commissions paritaires afférentes à la convention collective des fleuristes, vente et services des animaux familiers. En conséquence, il lui demande de bien vouloir prendre en compte les intérêts légitimes de ces professionnels dont le syndicat est à l'origine du référentiel d'éducateur canin.
Voir la réponseM. Michel Voisin appelle l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, chargée de la famille, sur les préoccupations des élus gestionnaires d'établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE) quant aux modifications apportées à leur fonctionnement par la récente circulaire (2011-105) de la CNAF. Parmi les nouvelles dispositions contenues dans ce texte, il est question en particulier que « la participation demandée à la famille couvre la prise en charge de l'enfant, y compris les soins d'hygiène (couches et produits de toilette) et les repas ». Il s'ensuit que les gestionnaires des établissements seront désormais tenus de fournir les repas et les couches, nécessitant la passation de marchés publics qui constituent autant de contraintes supplémentaires en matière de gestion administrative. En conséquence, il lui demande quelles mesures elle envisage de prendre afin de ne pas alourdir la charge de travail et les procédures administratives pour les établissements d'accueil du jeune enfant, en particulier pour les plus petits d'entre eux en milieu rural.
Voir la réponseM. Michel Voisin attire l'attention de Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la nécessaire évolution de la communication institutionnelle des collectivités territoriales en matière d'affichage des actes des collectivités territoriales. L'affichage est nécessaire mais non suffisant. Si le VII de l'article 6 de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, issu d'un amendement parlementaire, prévoit que la publication ou l'affichage des actes peuvent être organisés à titre complémentaire mais non exclusif sur support numérique, il s'agit là d'une simple faculté et en aucun cas d'une incitation et encore moins d'une obligation. Les modes de consultation ont profondément évolué. Or, d'une part, il n'est ni forcément aisé ni facile pour certaines personnes de se déplacer même s'il est prévu que les panneaux doivent être accessibles ; d'autre part, les modes de consultation ont profondément évolué et nos concitoyens ont de plus en plus recours à Internet et, enfin, se pose le problème de la consultation des actes plus anciens. Il convient de se demander si l'on va vers la création d'un outil d'affichage et d'archivage global des actes administratifs des collectivités par Internet et si, à l'instar de certaines collectivités qui, novatrices, ont déjà fait ce choix et sans revenir sur les dispositifs déjà existants et impérieusement nécessaires, il ne s'agirait pas d'organiser à l'échelle nationale la création d'une base de données comprenant l'ensemble des actes administratifs des collectivités territoriales sur Internet et abondée par elles et par obligation. Il est question de faciliter l'accès des citoyens aux actes administratifs quelles que soient leur antériorité et leur origine mais encore de permettre aux collectivités de comparer leurs politiques et de s'enrichir de l'expérience d'autres collectivités. Il lui demande donc quelles sont ses intentions en la matière et si elle entend agir dans le sens d'une telle évolution de la législation en vigueur.
Voir la réponseM. Michel Voisin attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la conformité des devis fournis par les prestataires d'opérations funéraires. En effet, l'UFC-Que choisir de l'Ain vient de rendre publics les résultats d'une enquête menée dans 7 magasins funéraires du département de l'Ain sur la bonne application de leurs obligations légales par les professionnels. Malgré la réforme de 2008 qui renforce l'information du consommateur et la mise en place d'un modèle de devis obligatoire (arrêté du 23 août 2010), les magasins funéraires ne se plient toujours pas aux règles de la transparence. Ainsi, dans 1 cas sur 7, aucun devis n'est communiqué aux familles, et aucun des devis recueillis ne respecte les modèles de devis obligatoires. Cette opacité empêche la comparaison des prestations par les familles et favorise la hausse des prix. Dans la zone enquêtée, le coût total pour des obsèques, hors caveau et concession, s'établit à 3 522 euros en moyenne, contre 3 100 euros au niveau national. Mais d'un opérateur à l'autre, pour une demande similaire, la facture totale peut considérablement varier : de 2 770 euros pour le plus économique à 4 633 euros pour le plus onéreux. Ces différences sont liées à un grand nombre de prestations « non obligatoires », mais aussi à des opérations surfacturées : c'est le cas par exemple des formalités administratives, dont le coût se situe dans une fourchette de 55 euros à 263 euros alors qu'il s'agit d'opérations standardisées. Au vu de ces pratiques, il y a urgence à mieux encadrer le marché. En premier lieu, il conviendrait de prévoir des sanctions contre les professionnels n'utilisant pas le modèle de devis obligatoire. Il serait également opportun d'élaborer ce cadre un livret d'information sur les obsèques qui serait mis à disposition des familles dans les mairies et en établissements de soins. La direction générale des collectivités locales pourrait fort bien établir un tel livret après consultation du Conseil national des opérations funéraires. Il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend mettre en oeuvre afin de remédier aux dysfonctionnements constatés.
Voir la réponseM. Michel Voisin appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les préoccupations de très nombreux élus locaux sur l'attitude très réticente des banques en matière de financement des investissements des collectivités territoriales, notamment en milieu rural. Cette situation apparaît d'autant plus incompréhensible que la plupart des organismes bancaires ont pu bénéficier d'opportunités de financement très préférentielles de la part de la Banque centrale européenne, ceci alors que les conditions de leur offre de prêts aux collectivités s'avèrent très limitées et particulièrement onéreuses. En conséquence, il lui demande quelles mesures il envisage de prendre afin de remédier à cette situation très préjudiciable pour les communes qui assurent pourtant une part prépondérante de l'investissement public, notamment en milieu rural.
Voir la questionM. Michel Voisin appelle l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur la situation des agents de catégorie C ayant réussi l'examen professionnel de rédacteur territorial qui rencontrent ensuite des difficultés pour obtenir leur nomination dans ce cadre d'emplois. En effet, le décret n° 2004-1548 du 30 décembre 2004 a ouvert aux fonctionnaires territoriaux en question, pour une période de cinq ans, cette nouvelle voie de promotion interne. Alors que ce dispositif a été reconduit par un nouveau décret en date du 28 novembre 2006 jusqu'au 1er décembre 2011, il s'avère que près de 40 % des lauréats à cet examen n'ont toujours pas été nommés à ce jour. Cette situation serait consécutive à l'application d'un système de quota statutaire de promotion interne visant à garantir aux agents, à compétences et mérites équivalents, des déroulements de carrières relativement homogènes d'une collectivité à l'autre. Il n'en demeure pas moins que ce système conduit à ouvrir un nombre de postes très insuffisant au titre de la promotion interne allant à l'encontre de l'objectif affiché visant à améliorer sensiblement le déroulement de carrière des agents territoriaux de la filière administrative. Dès lors, il lui demande quelles mesures il envisage de prendre afin d'assouplir ce système de quota, et de permettre ainsi aux lauréats de l'examen professionnel de rédacteur territorial d'accéder à ce cadre d'emplois avant l'extinction de ce dispositif prévue à la fin de cette année.
Voir la réponseM. Michel Voisin appelle l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur l'application de la loi n° 2005-102 votée le 11 février 2005 et qui avait pour intitulé « Pour l'égalité des droits et des chances, la participations et la citoyenneté des personnes handicapées ». En effet, dans son article 13, il était stipulé : « dans un délai maximum de cinq ans, les dispositions de la présente loi opérant une distinction entre les personnes handicapées en fonction des critère d'âge en matière de compensation du handicap et de prise en charge des frais d'hébergement en établissement sociaux et médico-sociaux seront supprimés ». Or il apparaît qu'aujourd'hui cinq ans après ce vote, aucun ne soit advenu. En effet, selon que l'on ait moins ou plus de 60 ans, à handicap égal, l'allocation de compensation du handicap est différente c'est-à-dire jusqu'à cinq fois moins élevée pour une personne de plus de 60 ans. Il sollicite que cette disposition soit effectivement appliquée et que les allocations couvrent les handicaps indépendamment de l'âge des patients. Il demande quelles sont les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la réponseM. Michel Voisin appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la situation particulière des bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) qui perçoivent des sommes extrêmement modestes au titre de revenus de placement. De fait, il s'avère que ces revenus d'un montant dérisoire - qui peuvent s'élever à moins d'un euro par mois - privent ces allocataires du bénéfice de la majoration de vie autonome d'un montant mensuel de 104,77 euros, ou du complément de ressources s'élevant à 179,31 euros par mois. En effet, sous réserve que toutes les conditions requises soient remplies par ailleurs, ces deux prestations ne sont servies qu'aux bénéficiaires d'une allocation aux adultes handicapés au taux plein, ou en complément d'une pension de vieillesse ou d'invalidité voire d'une rente d'accident du travail. Dès lors, il lui demande si elle envisage de faire évoluer la réglementation afin de permettre la prise en compte de ces revenus de placement, soit en fixant un plancher de ressources tolérées, soit en retenant un mécanisme de calcul différentiel pour le versement du complément, ceci pour ne pas pénaliser les allocataires concernés.
Voir la questionM. Michel Voisin appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation des fratries au regard de l'indemnisation du préjudice économique et financier, en cas, par exemple, de décès accidentel de l'un de ses membres. En l'état actuel du droit, seules les personnes ayant la qualité de conjoint non séparé de corps ni divorcé, de concubin, voire de descendant et ascendant fiscalement à charge ou de bénéficiaire d'une pension alimentaire, peuvent en effet prétendre à l'indemnisation d'un préjudice économique et financier dans ce type de situation. De fait, il lui demande s'il envisage de modifier la règlementation en vigueur en matière d'assurances afin de permettre la reconnaissance d'un préjudice de ce type à un membre d'une fratrie, en cas de sinistre.
Voir la questionM. Michel Voisin attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les difficultés rencontrées par les entreprises du bâtiment et des travaux publics. Depuis 1999, celles-ci bénéficient de la TVA à 5,5 % pour les travaux d'amélioration entretien du logement. Cette mesure a permis de créer des emplois, de lutter efficacement contre le travail illégal et de participer à la rénovation de nombreux bâtiments. Par ailleurs, il tient à souligner que du fait de la structure de nos prix calculée sur une base hors taxe, la baisse a été répercutée par les entreprises aux particuliers dans la très grande majorité des cas. Après une période de tâtonnement logique dans la mise en place d'un tel dispositif, la mesure est désormais bien connue, tant de la part de l'administration fiscale que de nos entrepreneurs. Elle rencontre un vif succès auprès des particuliers. Cependant, aujourd'hui les entreprises se heurtent à une difficulté pratique nouvelle liée aux attestations que doivent fournir les clients aux entreprises validant le bien-fondé de l'application du taux réduit aux travaux réalisés. En effet, de plus en plus de redressements sont motivés non plus sur le fond puisqu'en l'occurrence les travaux sont éligibles mais sur la forme, à savoir la délivrance et la rédaction de ces attestations. Les inspecteurs des impôts les analysent et rejettent le taux réduit lorsqu'elles présentent des anomalies : mauvaise date, défaut de signature, cases non cochées ou mal cochées. Les attestations se révèlent à l'usage difficiles à remplir pour le particulier, preuve en est que même des organismes d'HLM, des collectivités publiques, des sociétés immobilières importantes, sont incapables de les remplir correctement. Les entreprises sont tributaires du client qui souvent, par méconnaissance et face à une certaine complexité, refuse de le remplir ou la remplit mal. Il est difficile pour l'entreprise d'exiger de son client une attestation parfaitement remplie dans la mesure où les travaux sont par nature éligibles. En outre, une grande partie des informations dépend de ce même client et cette situation oblige donc nos entrepreneurs à passer beaucoup de temps pour essayer d'obtenir les bonnes informations. Ne serait-il pas envisageable que l'administration fiscale rédige une attestation type qui serait servie par le client ? Cette possibilité mettrait fin à toutes les tracasseries actuelles. À ce problème, s'ajoute l'arrêt du Conseil d'État du 3 février 2011 n° 331512 qui a jugé que l'entreprise devait être en possession de l'attestation dès le versement du premier acompte sur travaux. Cette décision sur le plan du droit n'appelle pas d'observation particulière. Cependant, elle est en totale déconnexion avec la pratique des entreprises. En effet, généralement en présence d'un devis, ce dernier doit être renvoyé pour accord avec un chèque d'acompte. Un acompte supplémentaire peut être demandé en cours de travaux ou bien, le solde est acquitté avec la «facture» définitive. Exiger l'attestation dès le devis apparaît inapproprié. Si les travaux sont éligibles au taux réduit, il sera rédigé avec une TVA à 5,5 %. Il engagera, en cas d'accord du client, définitivement l'entreprise sur le taux. Le plus souvent, l'accord du client est accompagné d'un chèque d'acompte. Or l'attestation est souvent adressée par le client à la fin des travaux. Dans cette hypothèse, nos entreprises sont en danger, ayant reçu un acompte soumis à une TVA à 5,5 % alors même qu'elles ne disposeront d'une attestation sur des travaux éligibles que bien plus tardivement. À l'inverse, rédiger un devis avec une TVA à 19,6 % va devenir incompréhensible pour le client qui de bonne fois estime que la TVA à 5,5 % s'applique immédiatement. Face à cette situation difficile, il demande de bien vouloir l'informer des mesures pouvant être prises afin de résoudre ces difficultés.
Voir la questionM. Michel Voisin attire l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État sur la situation préoccupante du désengagement de partenaires financiers des CAF. Il tient à lui faire part de son inquiétude grandissante concernant les cofinancements des actions entrant dans le champ de compétence de la CAF. En effet, de plus en plus d'acteurs locaux (collectivités, associations...) - portant des projets importants - se trouvent confrontés à un resserrement des financements de certains partenaires, voire à des désengagements définitifs. Aussi, pour faire face à cette situation et pour, a minima, maintenir leur service sur le territoire, les acteurs locaux font appel aux financements de la CAF en demandant des hausses de subventions, sans contrepartie de développement de leurs activités. Ceci s'est vérifié, par exemple, sur le dispositif « contrat local d'accompagnement à la scolarité ». En effet, à compter de l'exercice 2010, l'État a cessé le financement de cette activité pourtant très utile au bénéfice des élèves en difficulté. De fait, la CAF s'est trouvée confrontée à l'obligation d'augmenter ses financements pour pérenniser les actions sur les territoires. D'autres exemples pourraient être cités, notamment en matière de politique de la ville et d'insertion sociale. Cette situation va se trouver renforcée concernant l'aide à domicile des familles, avec la loi de finances pour 2011 qui vient d'être votée. En effet, celle-ci prévoit la suppression des exonérations de charges sociales pour les services d'aide à domicile. Ainsi, dans l'Ain, dont il est député, l'activité « aide à domicile » assurée par les associations ADMR, AMFD et AAFP - financée par la CAF et le conseil général - devrait connaître une hausse des frais de personnel de plus de 300 000 euros à activité constante. Les administrateurs de la CAF de l'Ain sont, de ce fait, inquiets pour l'avenir des services d'action sociale car, compte tenu de la limitation des moyens budgétaires des CAF, celles-ci ne peuvent compenser les diminutions globales de financements institutionnels. C'est pourquoi il lui demande quelles initiatives il envisage pour garantir un financement permettant le maintien de l'activité des services et équipements d'action sociale au profit de la population de leur territoire.
Voir la questionM. Michel Voisin appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la défense et des anciens combattants, sur la situation des bâtiments de la marine nationale stationnés outre-mer. En effet, beaucoup de ces navires - comme les patrouilleurs P400, les batral et frégates de surveillance - arriveront en fin de vie dans les prochaines années. Or, bien que certains de ces navires aient dû déjà être retirés du service, leur renouvellement n'a pas encore été planifié en raison de la nécessité de faire porter l'effort sur les frégates de haute mer (programmes Horizon et Fremm), dans un contexte budgétaire contraint. En conséquence, il lui demande comment il envisage de faire assurer les indispensables missions de présence outre-mer et de souveraineté sur les zones économiques exclusives françaises dans un proche avenir.
Voir la questionM. Michel Voisin appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur la possibilité pour les régions et les départements, au regard des dispositions législatives et règlementaires en vigueur, d'attribuer des financements à la réalisation de réseaux d'assainissement collectif sous le régime de la concession à un opérateur privé. En vertu de l'article L. 2224-11-5 du code général des collectivités territoriales, il s'avère en effet que les aides publiques aux communes et aux groupements de collectivités territoriales compétentes en matière d'eau potable et d'assainissement ne peuvent être modulées en fonction du mode de gestion du service. S'agissant du régime de la concession, il semblerait que rien ne s'oppose à l'attribution directe de subventions aux concessionnaires, sous réserve de faire respecter les garanties contractuelles habituellement pratiquées. Dès lors, il lui demande si les régions ou les départements sont fondés, dans la définition des critères de leur politique en faveur de l'eau, à écarter la possibilité de financer des réseaux réalisés selon ce principe, à partir du moment où toutes les garanties requises sont fournies par la collectivité locale concernée.
Voir la questionM. Michel Voisin appelle l'attention de Mme la ministre du logement sur les risques inhérents à la suppression ou la diminution généralisée des aides à la gestion locative sociale (AGLS). Il signale ainsi le cas particulier d'une association de son département, l'Ain, qui grâce à l'AGLS pouvait offrir aux 550 résidents de ses sept résidences le soutien de conseillères en économie sociale et familiale ; or la direction des affaires sanitaires et sociales a supprimé cette aide ce qui revient à licencier ces conseillères et laisser les résidents livrés à eux-mêmes. Or les résidents concernés sont tous très handicapés socialement et il est particulièrement nécessaire de les encadrer, les guider et les aider. Cette suppression pure et simple d'aide risque de créer des drames humains et sociaux si rien n'est fait pour y pallier. Aussi, il demande quelles sont les intentions du Gouvernement en la matière et s'il entend soutenir une politique de maintien des aides à la gestion locative sociale.
Voir la questionM. Michel Voisin appelle l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur la règle de la quinzaine qui prédomine et fixe les conditions de calcul des intérêts sur les livrets d'épargne. De fait, cette règle est préjudiciable pour les titulaires desdits livrets qui se trouvent dépourvus des intérêts d'une quinzaine entière s'ils ont déposé ou retiré leur fonds en dehors d'une date bien précise ; quant aux établissements financiers, ils sont ainsi dispensés de rémunérer le compte pendant ladite quinzaine et ce, à leur seul profit. Si le gain peut s'avérer minime par titulaire de livret, il représente en globalité une perte sèche très importante pour l'épargne, le logement social ou encore la consommation des ménages. Aussi, il demande quelles sont les intentions du Gouvernement pour mettre un terme à cette pratique bancaire injustifiable.
Voir la questionM. Michel Voisin appelle l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de la fonction publique sur la nécessité d'agrémenter les correspondances des administrations d'une procédure de suivi. En effet, quand une administration affirme avoir adressé un courrier à un usager, elle est réputée l'avoir fait. Or, en cas de contestation, il est bien difficile de savoir qui est de bonne ou de mauvaise foi, ou si le courrier s'est effectivement perdu. Dès lors, ne serait-il pas envisageable que chaque courrier, notifiant acceptation ou rejet de la part d'une administration, soit agrémenté d'une procédure de suivi ? Cela permettrait de prévenir de nombreux recours ou contestations bien souvent commodes. Il souhaite connaître les intentions du Gouvernement en la matière.
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Numéro de la place occupée : 28
(la zone en rouge situe le banc)
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