1ère séance : questions au gouvernement ; solidarité dans le domaine de l'alimentation en eau
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Ardèche (2ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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1ère séance : questions au gouvernement ; solidarité dans le domaine de l'alimentation en eau
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M. Olivier Dussopt appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes formulées par la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) au sujet d'une directive européenne portant sur le temps de travail et qui pourrait s'appliquer à terme aux sapeurs-pompiers volontaires. La directive visée proposerait d'assimiler l'activité des sapeurs-pompiers volontaires à du travail, ce qui impliquerait le respect des règles de droit social applicables à tout employé, et notamment en termes d'encadrement du temps de travail et de rémunération. Or l'activité des sapeurs-pompiers est basée sur le volontariat pour 80 % des effectifs nationaux. La FNSPF rappelle en outre que la grande majorité des corps européens de sécurité civile fonctionnent de cette façon. Aussi, alors que la FNSPF se dit satisfaite des récentes avancées législatives relatives au statut des sapeurs-pompiers, incluant une meilleure protection sociale et pénale pour les volontaires, il lui demande de bien vouloir lui faire savoir comment le Gouvernement entend relayer cette problématique au niveau européen, dans l'attente des discussions qui doivent se dérouler à l'automne prochain sur cette directive.
Voir la réponseM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur la réglementation encadrant le métier de ferrailleur. En effet, de nombreux professionnels évoluant dans la récupération de métaux estiment que les règles qui encadrent leurs activités manquent de lisibilité et sont difficilement consultables. Une telle situation peut potentiellement poser des problèmes aux ferrailleurs dans la pratique de leur métier. Soucieux d'exercer leurs activités en toute légalité, de nombreux ferrailleurs souhaiteraient que des améliorations puissent apporter en termes de lisibilité et d'accès à réglementation encadrant leur profession. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il compte prendre pour répondre aux attentes des ferrailleurs et ainsi leur permettre d'exercer leur métier dans les meilleures conditions.
Voir la réponseM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la réglementation interdisant aux restaurateurs commerciaux d'acheter des œufs en direct à des producteurs fermiers assermentés par les services vétérinaires. Actuellement, un producteur d'œufs, respectant les règles sanitaires et d'hygiène liées à ce type de production, est autorisé à vendre ses produits à des coopératives, en direct au particulier et sur les marchés locaux mais les restaurateurs commerciaux n'ont pas la possibilité d'acheter directement ces produits à des producteurs fermiers. En effet, la réglementation en vigueur leur impose de passer par l'intermédiaire de structures de conditionnement. Cette situation constitue un frein au développement des circuits courts d'approvisionnement et pose des difficultés aux restaurateurs ayant adhéré au label « Maître Restaurateur ». En effet, ce label impose aux restaurateurs de privilégier le travail avec les producteurs locaux. Or l'interdiction d'acheter des œufs en direct à des producteurs fermiers va à l'encontre de ce principe. Dès lors, il apparaît nécessaire, pour garantir un partenariat pérenne entre producteurs locaux et professionnels des métiers de bouche, de lever cette interdiction et ainsi permettre aux restaurateurs, soucieux de favoriser les productions locales, d'acheter des œufs en direct à des producteurs fermiers assermentés par les services vétérinaires. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il compte prendre pour solutionner cette situation et répondre aux attentes des restaurateurs mais aussi des producteurs.
Voir la réponseM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le retard de parution du décret d'application relatif à la coordination entre les différents régimes en matière d'assurance invalidité et de ses conséquences financières pour les personnes concernées. En effet, l'article 94 de loi n° 2010-1594 du 20 décembre 2010 de financement de la sécurité sociale pour 2011, qui modifie l'article 172-1 du code de la sécurité sociale, prévoit la mise en place du principe de coordination entre les différents régimes pour procéder au calcul des pensions d'invalidité dans le cas où une personne relèverait successivement de plusieurs régimes. Ce principe de coordination doit permettre de tenir compte de l'ensemble de la carrière, tous régimes confondus. À ce titre, le Conseil d'État doit prendre un décret afin d'établir les modalités de ce dispositif de coordination. À ce jour, les personnes concernées sont toujours dans l'attente de la parution du décret d'application relatif à la coordination des différents régimes en matière d'assurance invalidité. En effet, les personnes relevant successivement de plusieurs régimes ne peuvent, à ce jour, cumuler leurs pensions et voient, par conséquent, le montant de leur pension d'invalidité minorée. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il compte prendre accélérer la parution de ce décret et ainsi permette aux personnes concernées de bénéficier de cette coordination dans le cadre du calcul de leur pension.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre des sports sur l'absence de textes législatifs ou réglementaires concernant l'encadrement de l'activité sportive d'escalade en milieu scolaire. En effet, la pratique de l'escalade en milieu scolaire ne fait, à ce jour, l'objet d'aucun encadrement d'ordre législatif ou réglementaire. Seul l'Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires et d'enseignement supérieur a édité un guide relatif à l'escalade en milieu scolaire et un guide de surveillance des équipements et matériels sportifs. Cependant, ces documents s'apparentent plus à des guides de bonne pratique qu'à un réel arsenal législatif et réglementaire pour encadrer et sécuriser la pratique de ce sport. Un tel flou pose un certain nombre de difficultés pour déterminer les responsabilités de chacun dans le cas où un accident surviendrait durant un cours d'escalade en milieu scolaire et qui porterait atteinte à l'intégrité physique d'un élève. En effet, les parents de la victime, dans une telle situation, ne pourraient pas déterminer les responsabilités des différentes parties prenantes compte tenu qu'aucun texte ne permet d'identifier la responsabilité de chacun. Une telle situation n'est pas acceptable au regard des menaces qu'elle fait peser sur la sécurité de nos enfants. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il entend prendre pour combler l'absence de textes législatifs et réglementaires concernant la pratique de l'escalade en milieu scolaire et garantir la sécurité de nos enfants.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la décision de retirer le médicament alfalastin de la liste T2A et de ses conséquences pour les patients souffrant d'un emphysème sévère par déficit en alpha-1 antitrypsine. En effet, l'alfalastin est un médicament qui permet de soulager les patients atteints d'emphysème sévère par déficit en Alpha-1 antitrypsine. Cette maladie génétique rare atteint le patient, enfant ou adulte, au niveau du foie et des poumons. L'atteinte hépatique se caractérise par des anomalies du bilan sanguin pouvant aller jusqu'à la cirrhose. Dans ce cas, seule la transplantation peut être envisagée. Concernant l'atteinte pulmonaire, cette dernière se caractérise par un emphysème irréversible avec un degré progressif de handicap. À ce titre, l'alfalastin permet de stabiliser l'emphysème et donne, par conséquent, la possibilité aux patients de recouvrer une autonomie partielle. Bien que ce traitement, lourd et hebdomadaire, ne puisse être administré qu'à l'hôpital, il reste le seul espoir pour les patients puisqu'il n'existe, à ce jour, aucun traitement curatif. Par conséquent, la prise en charge de l'Alfalastin est primordiale pour assurer la stabilisation de l'emphysème et ainsi retarder la procédure de transplantation. Ce médicament, dont le coût est extrêmement élevé, ne fait pas l'objet d'une prise en charge par les hôpitaux compte tenu de son inscription dans liste T2A. Cependant, la volonté de retirer l'alfalastin de cette liste risque de fortement pénaliser les patients concernés et pose la question de l'égalité de tous face à l'accès au traitement. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui préciser les motivations qui conduisent l'alfalastin à être retiré de la liste T2A et les mesures qu'il compte prendre pour garantir aux patients atteints d'emphysème sévère par déficit alpha-1 antitrypsine un accès à ce traitement.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les dysfonctionnements concernant le système de verbalisation et des conséquences pour les automobilistes qui en sont victimes. En effet, la Fédération nationale d'entraide aux conducteurs (FNEC) et l'Association nationale de défense des victimes d'injustices (ANDEVI) constatent que de plus en plus de conducteurs sont victimes d'erreurs de l'administration liées à un mauvais enregistrement des certificats de cession et d'immatriculation des véhicules ou d'escroqueries délibérées à travers l'usurpation de plaques d'immatriculation. Par conséquent, les conducteurs concernés se voient mis en cause pour des infractions au code de la route commises par d'autres personnes et risquent, donc, de se voir retirer leur permis de conduire ou de se faire saisir leurs comptes bancaires. Alors même que la circulaire de la Direction des affaires criminelles et des grâces du 14 mai 2001 précise que « Dès lors qu'une victime fait connaître sa volonté de déposer plainte, les officiers ou agents de police judiciaire doivent toujours enregistrer sa plainte par procès-verbal », il apparaît, en réalité, que les démarches initiées par la victime auprès des services de police et de gendarmerie sont souvent compliquées et par conséquent, la victime rencontre les plus grandes difficultés pour prouver son innocence. En effet, si la victime n'a pas la possibilité de porter plainte, elle ne peut disposer du récépissé de dépôt de plainte nécessaire pour contester l'infraction qui lui est reprochée. Afin d'aider les victimes, la FNEC et l'ANDEVI proposent, entre autres, la mise en place d'une structure d'écoute et de conseils, rattachée aux services du Défenseur des Droits, pour les personnes destinataires d'un PV dont elles ne seraient pas l'auteur. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position concernant les propositions de la FNEC et de l'ANDEVI mais aussi de lui indiquer les mesures qu'il entend prendre pour aider et faciliter les démarches des personnes victimes de ces dysfonctionnements.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des personnes atteintes de névralgie pudendale. En 2008, Il avait interpellé, par le biais d'une question écrite enregistrée au n° 5250, Madame Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur la situation d'exclusion des personnes souffrant de cette pathologie et sur la nécessité de la reconnaître afin qu'un accompagnement spécifique puisse être mis en place. Dans sa réponse, Madame la ministre a reconnu que la névralgie pudendale appartenait au groupe des formes graves de neuropathies et que, par conséquent, cette pathologie pouvait faire l'objet d'une reconnaissance au titre des affections longue durée. De plus, elle avait affirmé que la prise en charge de la névralgie pudendale pourrait bénéficier de la mise en œuvre de trois plans de santé publique : le plan d'amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques, le plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur et le plan national spécifique aux maladies rares. Ces éléments de réponse avaient fait naître, chez les personnes atteintes de cette pathologie et leur entourage, un véritable espoir dans leur lutte quotidienne pour faire reconnaître la névralgie pudendale et bénéficier d'une prise en charge. Malheureusement, il semble que les engagements pris par votre prédécesseure soient restés sans effets, ou si peu. Si certaines améliorations ont été apportées, la névralgie pudendale n'est toujours pas reconnue et les personnes atteintes de cette pathologie ne bénéficient toujours pas d'une prise en charge adaptée. En effet, cette maladie, particulièrement douloureuse et facteur d'un handicap permanent dans la vie quotidienne et professionnelle des personnes qui en souffrent, n'est pas assimilée à une maladie ni assimilée systématiquement à une affection longue durée. Face à l'absence de reconnaissance, l'Association française d'algie périnéale et de névralgie pudendale (AFAPNP) milite pour l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de ces maladies et lutte contre leur exclusion sociale. Pour atteindre ces objectifs, il apparaît essentiel que la névralgie pudendale et l'algie périnéale puissent être intégrées dans le second plan national maladies rares 2011-2014. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les intentions du Gouvernement sur ce sujet pour répondre aux attentes des malades et de leur entourage.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des médecins titulaires d'un diplôme délivré hors de l'Union européenne et qui souhaitent le faire reconnaître pour pratiquer leur activité en France. La loi du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit des mesures exceptionnelles, jusqu'au 31 décembre 2011, pour les praticiens ayant exercé des fonctions rémunérées avant le 10 juin 2004 en leur permettant de passer un examen (liste C) au lieu d'un concours (liste A) pour les épreuves de vérification des connaissances de la procédure d'autorisation d'exercice. Pour être éligible à cet examen, le candidat doit avoir exercé une fonction avant le 10 juin 2004 et justifier de deux mois consécutifs de salaire entre le 22 décembre 2004 et le 22 décembre 2006. Cependant, les praticiens arrivés en France après le 10 juin 2004 ne peuvent bénéficier de cette dérogation introduite par la loi du 26 décembre 2006 et sont par conséquent contraints, pour valider leur diplôme, de s'inscrire au concours (Liste A) avec un nombre extrêmement restreint de postes ouverts. Une telle situation apparaît donc en total décalage avec la réalité. En effet, alors même que la France, et plus particulièrement les territoires ruraux, souffrent d'un manque de praticiens, le Gouvernement restreint l'accès des médecins titulaires d'un diplôme extracommunautaire. Au lieu de les contraindre à passer le concours (Liste A), il semblerait plus pertinent de faciliter la reconnaissance de leur diplôme. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures qu'il compte prendre pour favoriser la reconnaissance des médecins à diplôme extracommunautaire afin de participer au maintien d'un service public de santé de qualité sur l'ensemble du territoire et plus particulièrement dans les zones rurales.
Voir la questionM. Olivier Dussopt appelle l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la gigantesque pollution qui, au Nigeria, touche plus de trente millions d'habitants, et ce en raison du déversement depuis plus d'un demi-siècle par les compagnies pétrolières opérant dans le détroit du Niger de quelques 13 millions de barils de pétrole, soit l'équivalent de 7 000 marées noires. La contamination par hydrocarbures de l'air, de l'eau, des terres et des nappes phréatiques ainsi que l'absence de nettoyage adéquat sont aujourd'hui scientifiquement démontrées, et leurs conséquences sur les populations s'avèrent dramatiques. Aussi lui demande-t-il d'abord de soutenir la mise en place d'un fonds de restauration afin de nettoyer le pays ogoni, comme le préconise le programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE), et de s'engager à soutenir le projet d'une étude portant sur les autres zones de production pétrolière du delta du Niger afin de garantir que le degré de pollution et les mesures de réparation nécessaires soient identifiés et reçoivent une réponse appropriée. Il lui demande ensuite d'user de toute son influence afin que la société Total soit amenée à soutenir publiquement la mise en place de ce fonds de restauration. Si la Shell petroleum development company (SPDC) est responsable au regard des lois et normes en vigueur au Nigeria, les manquements relevés dans un récent rapport du PNUE intitulé "Évaluation environnementale du pays ogoni", et les conséquences pour les droits humains et l'environnement sont d'une telle gravité que tous les partenaires de la co-entreprise doivent faire en sorte que l'exploitant se donne les moyens de les résoudre.
Voir la questionM. Olivier Dussopt appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les modalités d'évaluation des projets auxquels la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) apporte sa garantie. En effet, plusieurs associations de défense de l'environnement et de veille humanitaire ont souligné l'opacité des critères de sélection utilisés par la Coface. Elles estiment que certains des projets garantis, tels que l'oléoduc Tchad-Cameroun, ont eu des conséquences désastreuses sur le plan écologique et humain. D'autres projets seraient sur le point de bénéficier du soutien de la Coface sans qu'aucune évaluation environnementale, sociale ou fondée sur le respect des droits humains n'ait été menée. Par ailleurs, dans un souci de transparence, ces mêmes associations souhaitent que le rapport annuel sur les activités de cet organisme, qui devait être transmis par le Gouvernement à la Commission européenne fin 2011, fasse l'objet d'une présentation et d'une audition publique au Parlement. En conséquence, il lui demande si des dispositions visant à renforcer, d'une part, la clarté du fonctionnement de la Coface, d'autre part, la conformité des réalisations qu'elle garantit avec la réglementation internationale en matière de droits de l'Homme et environnementaux, seront mises en oeuvre prochainement.
Voir la questionM. Olivier Dussopt appelle l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la situation des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) dont l'action est menacée suite à la baisse annoncée de leur dotation de fonctionnement. Les CHRS ont pour mission d'assurer l'accueil, l'hébergement, l'accompagnement et l'insertion sociale des personnes ou familles connaissant de graves difficultés en vue de les aider à accéder ou à recouvrer leur autonomie personnelle et sociale. Ils effectuent un travail exceptionnel auprès d'hommes et de femmes bien souvent au bord de la rupture. Ce travail est essentiel pour ces personnes. La baisse des financements menace l'existence de ces établissements qui n'arrivent bien souvent plus à faire face. De plus, les critères pris en compte pour définir les dotations pour chaque CHRS ne permettent pas la juste appréciation des spécificités de chaque établissement. Les dépenses ne sont pas les mêmes en fonction des publics accueillis. La convergence tarifaire nivelle sans différence. Aussi, au regard de cette situation préoccupante, il lui demande que l'enveloppe des CHRS soit revalorisée afin de leur permettre de continuer à assurer leur rôle, si important, d'aide à l'insertion sociale et professionnelle. Il lui demande également de bien vouloir réétudier les critères retenus de manière à mieux appréhender la situation financière de chaque centre.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les conditions d'accès et d'exercice de la profession de transporteur routier de marchandises. Actuellement, toute entreprise de transporteur routier de marchandises doit être inscrite au registre des transporteurs et loueurs de véhicules industriels tenu par la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL). La demande d'inscription est instruite par les services de la DREAL qui délivre, si le dossier est accepté, un titre d'exploitation. Dans le cas d'une entreprise de transport de marchandises disposant de véhicules inférieur à 3,5 tonnes, le coût de la licence, valable 5 ans, est de 900 euros par véhicule. Si les transporteurs inférieur à 3,5 tonnes, inscrits au registre des transporteurs et loueurs de véhicules industriels, acceptent de payer la licence susmentionnée, il dénonce la concurrence déloyale de certains transporteurs qui ne disposent pas de cette licence et qui organisent, néanmoins, de façon illégale le transport de marchandises. Face à cette situation, les transporteurs inscrits au registre souhaiteraient pouvoir bénéficier d'un signe distinctif qu'ils apposeraient sur chacun de leur véhicule afin de les différencier des transporteurs illégaux. Cette distinction permettrait de garantir, pour leur clientèle, un gage de qualité et de respect de la réglementation en vigueur dans le domaine du transport routier de marchandises inférieur à 3,5 tonnes. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce sujet et de lui indiquer les mesures qu'il compte prendre pour endiguer la concurrence déloyale que les transporteurs dénoncent.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur les difficultés auxquelles seront confrontées, dans les mois qui viennent, les producteurs d'énergie hydroélectrique renouvelable exploitant des microcentrales. Les petites centrales hydroélectriques écoulent actuellement leur production auprès d'EDF dans le cadre de contrats signés en 1997 et arrivant à échéance en novembre 2012. Le renouvellement de ces contrats, prévu dès l'origine, a été supprimé par la loi du 4 août 2004 relative au service public de l'électricité. Dès lors, un dispositif dit « rénovation » a été mis en place. Ce dispositif prévoit l'accès à un nouveau contrat en contrepartie de la réalisation d'investissement sur la centrale. Cependant, le montant trop élevé de la rénovation a rendu ce dispositif dissuasif pour la plupart des producteurs et en a limité la mise en oeuvre. Conscient des difficultés liées à ce dispositif, le Parlement a voté, dans le cadre de la loi NOME, un article qui prévoit le renouvellement des contrats en contrepartie d'un programme d'investissement défini par arrêté. Dans ce cadre, le Gouvernement a proposé un niveau d'investissement de 850 euros par Kilowatt installé. Ce montant est beaucoup trop élevé et s'avère encore plus pénalisant que le dispositif « rénovation ». Par conséquent, la Fédération électricité autonome de France (EAF) a formulé des propositions visant à sécuriser l'avenir des producteurs concernés. Il s'agirait d'instituer un programme qualitatif, fixant des objectifs techniques permettant de limiter les investissements à la mise aux normes de chaque installation. À défaut, l'EAF propose de définir un montant d'investissement identique pour toutes les installations ne dépassant pas 300 euros par Kilowatt installé. En effet, ce niveau serait optimal pour assurer l'amélioration du parc, permettre aux installations de répondre aux nouvelles obligations environnementales tout en restant économiquement accessible. Enfin, il est essentiel de prévoir une période suffisante pour réaliser cet investissement (10 ans minimum). Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il compte prendre pour répondre aux attentes des producteurs d'énergie hydroélectrique exploitant des microcentrales et assurer leur avenir.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les revendications des artisans et de leurs organisations représentatives concernant l'égalité de traitement de tous les artisans au regard des cotisations sociales du régime de l'auto-entrepreneur. Les entreprises artisanales s'inquiètent, en effet, de l'inégalité des droits et des devoirs entre les auto-entrepreneurs et eux. Ainsi, les artisans payent, chaque année, des charges sociales relatives à leur protection santé et retraite alors même que les auto-entrepreneurs bénéficient d'une exonération totale ou partielle de ces obligations. Dès lors, les artisans et leurs organisations représentatives dénoncent une concurrence déloyale qui fragilise le secteur de l'artisanat. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il compte prendre pour garantir l'égalité des obligations entre artisans et auto-entrepreneurs.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les revendications de la CGT, à la suite des élections professionnelles de la fonction publique hospitalière qui se sont déroulés le 20 octobre dernier. La CGT, première organisation syndicale avec un score de 33,61 %, estime que les règles relatives à la représentativité syndicale n'ont pas été respectées. Ainsi, elle dénonce la volonté gouvernementale de réduire l'exercice du droit syndical en introduisant des règles variables, selon les organisations syndicales, pour calculer le nombre de mises à disposition nationales. Par ailleurs, la CGT estime que leurs droits sont bafoués lorsque le ministère refuse d'intégrer dans le calcul du temps mutualisé, les droits syndicaux refusés par les établissements de plus de 500 salariés. En effet, cette règle introduit une inégalité de traitement du droit syndical entre les différents établissements hospitaliers. Enfin, la CGT dénonce la longueur du délai concernant la parution du décret sur le comité d'hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT). En effet, en l'absence de ces textes, la GCT estime que le CHSCT va voir son pouvoir décisionnel et d'intervention extrêmement réduit. Face au déni de démocratie qu'elle constate, la CGT demande l'amélioration des droits syndicaux, comme prévu dans les accords de Bercy, mais aussi la parution, dans les plus brefs délais, du décret CHSCT et la suppression du seuil des 500 salariés pour la mutualisation des heures syndicales. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il compte prendre pour répondre aux attentes de la CGT et garantir la libre expression du droit syndical.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur les revendications des infirmières et infirmiers de l'éducation nationale. La loi n° 2010-751 du 5 juillet 2010 relative à la rénovation du dialogue social et comportant diverses dispositions relatives à la fonction publique dispose que le classement en catégorie A des emplois des corps et cadres d'emplois d'infirmiers et de personnels paramédicaux, ainsi que du corps des cadres de santé de la fonction publique hospitalière, relève d'un droit individuel (article 37). Pourtant, à ce jour, pas moins de 7 700 infirmières et infirmiers de l'éducation nationale ne bénéficient toujours pas de ce dispositif. Dès lors que dans la fonction publique hospitalière, le décret statutaire est effectif depuis septembre 2010, ils réclament fort logiquement que leur carrière soit elle aussi revalorisée, au nom d'un principe élémentaire d'équité. Le schéma concernant cette revalorisation étant en cours d'arbitrage afin d'en préciser les modalités, les infirmières et infirmiers scolaires souhaiteraient que la grille qui leur sera proposée soit identique à celle de la fonction publique hospitalière. Aussi lui demande-t-il s'il entend satisfaire cette légitime requête et dans quel délai.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la décision prise par votre homologue allemand d'autoriser l'embauche, sur son territoire, de salariés agricoles étrangers sans permis de travail pour des durées inférieures à six mois et de ses conséquences sur nos producteurs. Les entreprises agricoles françaises traversent, depuis plusieurs années, une crise grave et souffrent d'un manque de compétitivité sociale face à leurs concurrentes européennes. Cette distorsion fragilise des filières entières. Pour tenter de remédier à cette situation, le Gouvernement a mis en place des exonérations de charges patronales sur les emplois saisonniers et à présent sur les salariés permanents. Cependant, ces mesures apparaissent inefficaces pour soutenir la compétitivité de nos entreprises au regard des pratiques allemandes. En effet, l'Allemagne, qui ne dispose ni de convention collective ni de salaire minimum dans ce secteur d'activités, vient d'autoriser l'embauche de travailleurs originaires de Roumanie et de Bulgarie pour lesquels aucune règle concernant le taux horaire ne s'appliquera, ni même l'obligation de demande de carte de séjour. Cette décision entraînera une baisse de la rémunération des salariés agricoles en Allemagne ainsi qu'un durcissement de la concurrence pour nos producteurs. Il est, dès lors, urgent d'agir pour éviter que la construction européenne ne favoriser l'émiettement de la protection sociale des travailleurs. À ce titre, il est à déplorer que la France ne soit pas intervenue sur ce sujet alors même qu'elle disposait de la présidence de l'Union européenne. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il compte prendre pour soutenir la compétitivité de nos entreprises agricoles, sans remettre en question le système de protection sociale, et proposer un modèle alternatif à celui du moins disant social.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le Premier ministre sur les inquiétudes exprimées par la confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) à la suite des mesures annoncées par le Gouvernement dans le cadre du second plan de rigueur. Ce plan prévoit, entre autres, le relèvement de la TVA de 5,5 % à 7 % pour les travaux d'entretien-rénovation dans le bâtiment, la suppression du PTZ+ dans l'ancien, la diminution du crédit d'impôt développement durable (CIDD) et la disparition prochaine de la loi Scellier. L'ensemble de ces mesures va fortement impacté l'activité des artisans du bâtiment. En effet, il est à craindre que le nombre de chantiers de réhabilitation et d'amélioration de la performance énergétique des logements individuels diminue dans les mois qui viennent au regard du renchérissement du coût des travaux pour les particuliers. Dès lors, l'activité des artisans du bâtiment en sera impactée négativement, ce qui risque de fragiliser le secteur. À ce titre, la CAPEB estime que l'application des mesures susmentionnées entraînerait une perte de près d'un milliard de chiffre d'affaires et la disparition directe et indirecte d'environ 10 000 emplois alors même que les entreprises artisanales du bâtiment participent de manière importante au maintien d'une économie de proximité et à la préservation des emplois salariés sur nos territoires. Par conséquent, ces mesures sont contre productives au regard du contexte économique actuel et de la nécessité de soutenir la croissance. Par ailleurs, la CAPEB dénonce l'instauration d'une concurrence déloyale entre les auto-entrepreneurs et les entreprises au régime classique. En effet, les auto-entrepreneurs n'étant pas assujettis à la TVA, ces derniers ne seront pas impactés par le relèvement de la TVA, contrairement aux entreprises en régime classique, ce qui entraînera une distorsion de la concurrence défavorable aux artisans du bâtiment. Au regard des risques que font peser ces mesures sur le modèle économique du secteur, la CAPEB souhaite que le Gouvernement revienne sur ces mesures qu'elle juge injuste et dangereuse. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce dossier et de lui indiquer les mesures qu'il compte prendre pour soutenir le secteur de l'artisanat du bâtiment.
Voir la questionM. Olivier Dussopt attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la position de la chambre de métiers et de l'artisanat de l'Ardèche (CMA 07) concernant la possibilité pour les auto-entrepreneurs de bénéficier du dispositif d'aides aux chômeurs pour la création et la reprise d'entreprise (ACCRE). Le statut d'auto-entrepreneur, créé par la loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008, connait un succès important qui s'explique en grande partie par les différents avantages qui lui sont conférés (pas de chiffre d'affaires, pas de charges ; cotisations sociales calculées directement sur le CA ; formalité d'immatriculation gratuite ; obligation comptable simplifiée). Or les différents avantages offerts au statut d'auto-entrepreneur sont perçus par le monde de l'artisanat comme des facteurs favorisant une concurrence déloyale. Ce sentiment est d'autant plus marqué qu'à l'instar des entreprises classiques, soumises à un régime réel d'imposition, les auto-entrepreneurs peuvent prétendre au dispositif ACCRE et ainsi bénéficier d'une exonération partielle de cotisation sociale. Cette exonération se traduit pour les auto-entrepreneurs par un taux de prélèvement de cotisations minoré étalé sur les trois premières années. Au regard de la situation et compte tenu des conséquences pour le monde de l'artisanat, la CMA 07 souhaiterait que le dispositif ACCRE soit réservé aux entreprises soumises au régime fiscal du réel simplifié et par conséquent que les auto-entrepreneurs, soumis au régime de la micro-entreprise, en soient exclus. Cette proposition permettrait, selon la CMA 07, d'introduire une mesure d'équité pour les entreprises qui optent pour le régime fiscal du réel simplifié, d'aligner le régime social sur le régime fiscal déjà existant qui permet au créateur d'entreprise de bénéficier d'une exonération d'impôt sur le revenu ou d'impôt sur les sociétés à partir du moment ou l'entreprise se crée sur une zone de revitalisation rurale (ZRR) et si elle opte pour le régime simplifié. De plus, cette proposition favoriserait la réduction des déficits sociaux du fait d'un prélèvement à taux normal dès la première année. Enfin, elle permettrait de recréer un lien de confiance entre les pouvoirs publics et le monde de l'artisanat relativement critique sur ce statut. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il compte prendre sur ce sujet.
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