Cet amendement vise à s’assurer que l’assemblée générale des actionnaires ne pourra accorder aux dirigeants responsables des banques une rémunération variable supérieure à la rémunération fixe.

La Commission européenne a récemment formulé une telle recommandation. L’accord n’a pas encore pu être entériné en raison des réticences britanniques mais le gouvernement français a affirmé y être favorable.

L’encadrement des rémunérations dans le secteur bancaire ne répond pas seulement à une exigence de décence mais à un impératif de maîtrise des risques.

Enfin, réguler les rémunérations dans un secteur aussi stratégique que la banque, c’est envoyer un signal clair aux autres grandes entreprises à qui l’on demande de s’autoréguler.