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ART. 9N°48

ASSEMBLÉE NATIONALE
30 juin 2014

ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE - (N° 2039)

Commission
 
Gouvernement
 

Rejeté

AMENDEMENT N°48

présenté par

M. François-Michel Lambert, Mme Abeille, M. Alauzet, Mme Allain, Mme Attard, Mme Auroi, M. Baupin, Mme Bonneton, M. Cavard, M. Coronado, M. de Rugy, Mme Duflot, M. Mamère, Mme Massonneau, M. Molac, Mme Pompili, M. Roumegas et Mme Sas

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ARTICLE 9

Compléter cet article par les deux alinéas suivants :

« Cette convention vise également à favoriser le développement des clauses environnementales en fixant notamment des objectifs d’intégration de produits issus du réemploi ou de la réutilisation lorsque les activités concernées le permettent.

« Le schéma mentionné aux premier et deuxième alinéas détermine également comment la région contribue au développement de l’économie sociale et solidaire en mettant à disposition des entreprises solidaires d’utilité sociale agréées relevant du II de l’article L. 3332‑17‑1 du code du travail les anciens équipements qui ne sont plus utilisés à la suite d’un rééquipement, en lien le cas échéant avec les systèmes individuels et les organismes collectifs mis en place dans le cadre des filières à responsabilité élargies des producteurs. ».

EXPOSÉ SOMMAIRE

Comme le souligne le Ministère de l’Environnement, « la commande publique représente environ 10 % du PIB national. Elle constitue un levier majeur pour orienter les marchés vers une meilleure prise en compte du développement durable ». Si les clauses sociales et environnementales sont en progression, il n’existe pas d’acteurs publics qui s’équipent en matériel d’occasion. Pour développer le secteur du réemploi et de la réutilisation, la commande publique peut intervenir sur la demande, en étant consommatrice de produits de seconde main. Elle peut également intervenir sur l’offre, en donnant ses produits réemployables aux acteurs de l’ESS, comme par exemple les meubles ou les ordinateurs dont elle n’a plus l’utilité suite à un rééquipement. Dans la mesure où il s’agit de gros volumes, les acteurs de l’ESS ne sont généralement pas en mesure de fournir ou d’accueillir les produits concernés. Cela nécessite donc de s’organiser avec les acteurs de l’ESS pour que ceux-ci puissent gérer aux mieux ces produits. Il y a lieu quand ces produits sont concernés par des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) que les dispositions du schéma en la matière soient établies en lien avec les organismes individuels ou collectifs de ces filières.