Accueil > Documents parlementaires > Amendements
Version PDFRetour vers le dossier législatifVoir le texte de référence

ART. 32N°II-20

ASSEMBLÉE NATIONALE
14 novembre 2014

PLF POUR 2015 - (N° 2234)

(Seconde délibération)

Commission
 
Gouvernement
 

Adopté

AMENDEMENT N°II-20

présenté par

le Gouvernement

----------

ARTICLE 32

ÉTAT B

Mission « Écologie, développement et mobilité durables »

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes + -
Infrastructures et services de transports016 500 000
Météorologie01 790 000
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables03 500 000
Dont titre 200
Énergie, climat et après-mines0800 000
Prévention des risques03 500 000
Dont titre 200
Paysages, eau et biodiversité04 000 000
Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture02 000 000
Information géographique et cartographique0860 000
TOTAUX 032 950 000
SOLDE -32 950 000

EXPOSÉ SOMMAIRE

Cet amendement prend en compte les éléments suivants :

 

1)     L’amendement n° 203 du Gouvernement, modifié en deuxième délibération, reconnait le caractère discriminatoire et abusif des licenciements réalisés lors de la grève des mineurs entamée le 4 octobre 1948 ; il marque cette reconnaissance, notamment, par le versement d’une allocation forfaitaire pour les mineurs non réintégrés par une entreprise minière postérieurement à leur licenciement ou leur(s) conjoint(s) survivant(s) et par celui d’une allocation spécifique pour leurs enfants. Cet amendement entraîne un surcoût de 0,7 M€ en 2015 pour l’Agence nationale de garantie des droits des mineurs (ANGDM). Le présent amendement majore donc à due concurrence les crédits du programme « Energie, climat et après-mines » de la mission « Ecologie, développement et mobilités durables ». Ce coût est intégralement gagé par une diminution des crédits du programme « Accès au droit et à la justice » de la mission « Justice », comme annoncé par la Garde des sceaux lors du débat parlementaire ;

2)    Pour garantir le respect de la norme de dépense en valeur de l’État, il est procédé à une minoration des crédits de 33 650 000 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Cette minoration est répartie de la façon suivante :

- 16 500 000 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme « Infrastructures et services de transports ». Cette diminution est permise grâce à des économies sur les dépenses non obligatoires du programme ;

- 2 000 000 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme « Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture ». Cette diminution est permise grâce à des économies sur les dépenses de la direction des affaires maritimes et de la direction de la pêche maritime et de l’aquaculture ;

- 1 790 000 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme « Météorologie ». Cette diminution est permise grâce à des économies sur les dépenses de Météo France ;

- 4 000 000 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme « Paysages, eau et biodiversité ». Cette diminution est permise grâce à des économies sur les dépenses non obligatoires du programme ;

- 860 000 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme « Information géographique et cartographique ». Cette diminution est permise grâce à des économies sur les dépenses de l'Institut géographique national ;

- 3 500 000 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme « Prévention des risques ». Cette diminution est permise grâce à des économies sur les dépenses non obligatoires du programme ;

- 1 500 000 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme « Énergie, climat et après-mines ». Cette diminution est permise grâce à des économies sur les dépenses non obligatoires du programme;

- 3 500 000 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme « Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables ». Cette diminution est permise grâce à des économies sur les dépenses de fonctionnement du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie et de ses opérateurs.