La surdité est un problème réel, constant et longtemps méconnu par nos sociétés, notamment dans ses phrases nouvellement précoces liées à l’exposition au bruit des jeunes, qui écoutent de la musique dans les écouteurs ou avec des casques sans toujours pressentir le risque pris. Ou par la violence des hauts parleurs des rencontres à domicile ou dans leur voisinage. Il est donc nécessaire de dépister tôt toute défaillance auditive même légère, auprès de la jeunesse. Les tests d’évaluation des apprentissages fondamentaux de la langue française sont donc bien le lieu de ce dépistage précoce. Il pourrait aussi être l’occasion de dépister les défaillances visuelles de ces personnes, ce qui est peu coûteux : un simple tableau de lettres ou de dessins de taille de plus en plus importante est nécessaire. C’est le sens de l’amendement déposé ici.