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ART. 19N°795

ASSEMBLÉE NATIONALE
15 mai 2015

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE - (N° 2736)

Commission
 
Gouvernement
 

Rejeté

AMENDEMENT N°795

présenté par

M. François-Michel Lambert, M. Baupin, Mme Duflot, Mme Abeille, M. Alauzet, Mme Allain, Mme Attard, Mme Auroi, Mme Bonneton, M. Cavard, M. Coronado, M. de Rugy, M. Mamère, Mme Massonneau, M. Molac, Mme Pompili, M. Roumegas et Mme Sas

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ARTICLE 19

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« V. – Les formations à la profession d’ingénieur dispensées par les établissements d’enseignement supérieur comprennent un enseignement relatif à l’économie circulaire et à la croissance verte. »

EXPOSÉ SOMMAIRE

L’objectif affiché de cette loi est de faire de la France le pays de l’excellence environnementale, pour améliorer notre qualité de vie, tout d’abord, mais également pour développer de formidables relais de croissance et d’emplois durables.

Les entreprises françaises sont engagées dans la révolution technologique et numérique qui s’amorce depuis quelques années, révolution qui pourra permettre la transition écologique.

Pour cela, ces entreprises auront besoin d’une main d’œuvre d’ingénieurs extrêmement qualifiés dans toutes les matières liées à l’économie circulaire et à la croissance verte.

Malheureusement, ces dernières années, les établissements d’enseignement supérieur ont cru bon de devoir ouvrir de nombreux masters de finance de marché et d’entreprise drainant aussi nos plus brillants étudiants dans des filières court-termistes au détriment de l’ingénierie classique alors même que l’avenir était à l’industrie et à la croissance verte. La crise financière de 2008 a démontré que ce choix était une erreur stratégique et notre pays a pris un retard dommageable.

Cet amendement, une fois voté, enverra un signal fort à l’adresse de l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur ainsi qu’aux étudiants sur la direction que notre pays a désormais choisi de suivre : la prospérité soutenable, le partage et la qualité de vie plutôt que la compétition acharnée et la financiarisation de tous les pans de l’économie.