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ART. 29N°II-260

ASSEMBLÉE NATIONALE
28 octobre 2016

PLF 2017 - (N° 4061)

Commission
 
Gouvernement
 

Retiré

AMENDEMENT N°II-260

présenté par

M. Krabal, M. Charasse, Mme Dubié, M. Falorni, M. Giacobbi, M. Giraud, Mme Hobert, M. Maggi, Mme Orliac, Mme Pinel, M. Robert, M. Schwartzenberg et M. Tourret

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ARTICLE 29

ÉTAT B

Mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales »

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes + -
Économie et développement durable des entreprises agricoles, agroalimentaires et forestières3 000 0000
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation00
Dont titre 200
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture03 000 000
Dont titre 200
TOTAUX 3 000 0003 000 000
SOLDE 0

EXPOSÉ SOMMAIRE

Cet amendement vise à effectuer une nouvelle ventilation de crédit dans la mission agriculture en retirant de 3 000 000 € de l’action 01 (moyens de l’administration centrale) du programme 215 et en ajoutant 3 000 000 € à l’action 22 (gestion de crise et des aléas de la production) du programme 149.

En effet, après un recul sans précédent en 2013 et une nouvelle baisse en 2014 et 2015 les crédits dédiés au dispositif relatif aux agriculteurs en difficulté sont reconduits à l’identique, à hauteur de 1 850 000 euros en autorisation d’engagement et en crédit de paiement.

Alors que les crédits dévolus au dispositif AGRIDIFF avaient été diminués de moitié en 2008, le budget 2012 avait reconduit la dotation à hauteur de 4 M € pour venir au secours des exploitations endettées disposant d’un outil de travail insuffisamment adapté à l’évolution des marchés.

Depuis 2015 ce ne sont plus que 1, 8 M € qui sont consacrés aux agriculteurs en difficulté. C’est le même montant qui est programmé pour 2017 dans un contexte de crise conjoncturelle et structurelle particulièrement aigüe pour la majorité des filières.

Alors que le Premier ministre a annoncé le 4 octobre dernier un train de mesures en faveur des agriculteurs fragilisés par les crises dans le cadre du « pacte de consolidation et de refinancement des exploitations agricoles », il n’est pas compréhensible que l’État ne conforte pas l’un des leviers qui a vocation à favoriser le redressement de certaines exploitations. Le dispositif « agriculteurs en difficulté » pourrait être un complément essentiel au plan de soutien aux secteurs en crise. C’est pourquoi, il est essentiel d’augmenter le montant des crédits dédiés à ce poste au moins à hauteur des 3/4 de ceux alloués en 2012.