1ère séance : Questions au Gouvernement; Remboursement des dépenses de campagne de l'élection présidentielle ( lecture définitive); Réforme des ports d'outre-mer (C.M.P.); Résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique;
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Doubs (1ère circonscription)
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1ère séance : Questions au Gouvernement; Remboursement des dépenses de campagne de l'élection présidentielle ( lecture définitive); Réforme des ports d'outre-mer (C.M.P.); Résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique;
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Mme Françoise Branget attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur les risques liés, en termes de sécurité routière, au dépôt de glace et de neige sur les poids-lourds. En hiver, la neige et la glace accumulées sur le toit des véhicules constituent un véritable danger lorsque cette glace est propulsée depuis le toit d'un poids-lourd. Sous l'effet d'un réchauffement ou du vent, quand le véhicule roule, ces blocs de glace peuvent s'avérer être des projectiles mortels lorsqu'ils se détachent et sont projetés sur les autres véhicules. En effet, la force d'impact d'un bloc de glace de dix kilos qui percute un objet à 50 km/h est d'environ 550 kilos. De récents accidents de ce type se sont tragiquement déroulés pendant la période de grand froid en décembre 2010 ; des vies ont été sacrifiées pour une simple négligence de sécurité. Selon la législation en vigueur, il incombe au chauffeur du poids-lourd de dégager la neige et la glace recouvrant le toit de son véhicule avant de prendre la route. Mais cette opération n'est pas toujours simple car il peut également s'avérer dangereux de se hisser, à quatre mètres du sol, sur le toit d'un camion pour le déneiger. Or il existe des installations permettant d'enlever en quelques minutes la neige et la glace accumulées sans mettre sa personne en danger. Elle souhaite connaître les mesures que le Gouvernement entend prendre pour faciliter le déneigement des poids-lourds et améliorer la sécurité routière sur ce point.
Voir la réponseMme Françoise Branget appelle l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur le projet de fusion des corps d'ingénieurs des travaux publics de l'État (ITPE) et des ingénieurs de l'agriculture et de l'environnement (IAE). Dans sa version actuelle, les syndicats FO des corps d'ingénieurs concernés, craignent pour la qualité de recrutement des ingénieurs et la gestion du futur corps fusionné. Au regard de ces préoccupations, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures prévues afin de garantir le maintien de l'excellence de la filière des ingénieurs de l'État.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la hausse des prix du gazole et les conséquences induites pour les transporteurs routiers français. Compte tenu de l'extrême volatilité du marché pétrolier, les transporteurs routiers rencontrent de plus en plus de difficultés pour définir sereinement un prix de transport convenable et faire appliquer la clause d'indexation gazole à laquelle ils ont droit. Elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures concernant la taxation de cette énergie pourraient être envisagées au bénéfice des entreprises de transport routier françaises.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'assujettissement des établissements publics fonciers (EPF) locaux à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Suite à la transposition en français de la directive européenne relative à la TVA, et à la circulaire d'application correspondante publiée le 30 décembre 2010, les EPF locaux sont considérés comme étant assujettis à la TVA au même titre que les EPF d'État, qui le sont en raison de leur mise en concurrence avec des opérateurs privés. Dans la pratique, les EPF locaux n'interviennent que pour le compte de personnes publiques et dans le cadre de projets d'intérêt public. Leur activité de « marchands de biens » n'est aucunement susceptible de générer une quelconque plus-value puisque les biens acquis sont rétrocédés au prix d'acquisition. Les EPF locaux n'ont pas compétence pour aménager les terrains et immeubles entrant dans leur patrimoine. De plus, bénéficiant d'une fiscalité propre, la taxe spéciale d'équipement, les EPF locaux sont exclus de fait du marché concurrentiel, à la différence des EPF d'État, et considérés comme des services publics. Au regard de ces spécificités, elle souhaite savoir quelles dispositions peuvent être prises afin que ces structures ne soient plus assujetties à la TVA.
Voir la questionMme Françoise Branget appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le montant de la rémunération et des indemnités kilométriques des professionnels salariés du maintien à domicile. En effet, face à la montée du prix de l'essence nombre de ces professionnels aux revenus modestes ne peuvent tout simplement plus avancer l'argent nécessaire pour faire le plein des véhicules personnels qu'ils utilisent pour se rendre chez les usagers. Par arrêté publié au Journal officiel le 30 août 2008, les indemnités kilométriques pour cette branche professionnelle s'élèvent à 0,35 euro par kilomètre quand d'autres catégories de travailleurs à domicile touchent de 0,45 à 0,80 euro par kilomètre. Dans le contexte actuel, la rémunération et l'indemnisation ne suffisent plus à couvrir les dépenses d'une catégorie de travailleurs entièrement dévoués à la gestion de la dépendance et du respect de la dignité des usagers. Par conséquent, elle souhaiterait savoir s'il envisage la prise en compte d'une meilleure indemnisation.
Voir la questionMme Françoise Branget appelle l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le nouveau BTS esthétique cosmétique parfumerie entrant en vigueur en septembre 2012. La confédération nationale artisanale des instituts de beauté (CNAIB) s'inquiète du niveau de formation qui sera dispensé au travers du futur BTS esthétique cosmétique parfumerie qui remplacera à partir de septembre 2012 l'actuel BTS esthétique cosmétique. En effet, la formation actuellement dispensée laissera la place à un enseignement de techniques d'esthétique dont le volume horaire sera réduit de deux tiers, passant de 513 heures à 180 heures. La CNAIB redoute que cette situation entraîne une baisse significative de la qualité de l'enseignement dispensé, et par conséquent, une baisse de crédibilité du diplôme. Dans un contexte de concurrence accrue vis-à-vis des professions médicales et paramédicales, la CNAIB estime, qu'au travers de cette formation réformée, les jeunes diplômés ne pourront prétendre ni à des emplois de formateurs qualifiés, ni devenir des professionnels confirmés susceptibles d'assurer des reprises ou des créations d'entreprises. Elle craint donc un chômage accru pour les futurs titulaires de ce BTS. Afin d'assurer la continuité du professionnalisme reconnu jusque-là aux esthéticien(ne)s, la CNAIB préconise le maintien d'un diplôme sur deux ans et d'une formation de techniques esthétiques dispensée sur une période minimale de 500 heures, jugeant que seul un BTS garantissant un nombre suffisant d'heures d'enseignement technique peut répondre aux critères du principe de précaution et à la sécurité des consommateurs tels que préconisés par le ministère de la santé et recherchés par la clientèle. Aussi, elle lui prie de bien vouloir lui faire part de sa position concernant ces revendications de maintien d'une formation de professionnels qualifiés dans le secteur de l'esthétique.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur les conséquences de la hausse annoncée de la TVA de 1,6 points à partir du 1er octobre 2012 sur la vente en futur état d'achèvement (VEFA). Les futurs acquéreurs de logement neuf ayant signé leur contrat de réservation chez un promoteur pour l'achat d'un appartement en VEFA en 2011 s'interrogent sur le taux de TVA qui sera applicable sur des appels de fonds qui auront lieu en 2012. Afin d'éviter des surcoûts non prévus pour cette catégorie d'acheteur, elle lui demande de bien vouloir lui préciser si le Gouvernement entend prendre des dispositions particulières pour les achats en VEFA dans la mise en oeuvre du nouveau taux de TVA.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le dispositif de majoration "éducation" de quatre trimestres par enfant mineur au titre de son éducation pendant les quatre années suivant sa naissance ou son adoption attribuée à ses parents biologiques ou adoptifs. L'article 65 de la loi du 24 décembre 2009 de financement de la sécurité sociale pour 2010 précise que cette majoration est instituée au bénéfice du père ou de la mère. Pourtant, la circulaire n° 2010-57 du 22 juin 2010 qui vient préciser ce régime pose trois conditions à l'ouverture du droit à la majoration "éducation". La première prévoit que lors de la liquidation de la pension de l'un ou l'autre des parents, chacun d'eux doit justifier, au cours de sa carrière, d'une durée d'assurance minimale d'au moins deux ans dans un régime de retraite légalement obligatoire d'un État membre de la communauté européenne. En attribuant cette majoration à la seule condition que les deux parents justifient d'une durée d'assurance minimale d'au moins deux ans dans un régime de retraite, la circulaire semble restreindre le champ d'application de la loi dans le sens où elle ne permet pas de mettre entièrement en place l'option offerte par la loi qui propose l'attribution de ce dispositif à l'un ou à l'autre des parents. Elle lui demande de bien vouloir lui apporter un éclairage sur ce point.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le dispositif de majoration "éducation" de quatre trimestres par enfant mineur au titre de son éducation pendant les quatre années suivant sa naissance ou son adoption attribuée à ses parents biologiques ou adoptifs. La circulaire n° 2010-57 du 22 juin 2010 précise les trois conditions posées pour l'ouverture du droit à la majoration "éducation". La première stipule que lors de la liquidation de la pension de l'un ou l'autre des parents, chacun d'eux doit justifier, au cours de sa carrière, d'une durée d'assurance minimale d'au moins deux ans dans un régime de retraite légalement obligatoire d'un État membre de la communauté européenne. Cette condition n'étant pas opposable au parent qui a élevé seul l'enfant pendant tout ou partie de la période de quatre ans suivant sa naissance ou son adoption. Elle lui demande de bien vouloir lui indiquer ce que prévoit la loi lorsque l'un des deux parents est handicapé et de ce fait n'a jamais pu travailler et cotiser auprès d'un régime de retraite.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la liquidation des sociétés Comareg et Hebdoprint prononcée le 3 novembre 2011 par le tribunal de commerce de Lyon. Ces deux sociétés représentaient le pôle de presse d'annonces gratuites du groupe Hersant média et éditaient notamment le journal gratuit de petites annonces Paru Vendu.. 1 650 personnes se retrouvent aujourd'hui licenciées sur 55 départements en France. Sollicitée par quelques-uns de ces salariés qui n'ont reçu à ce jour aucune indemnité de la part du groupe Hersant Media, elle lui demande de bien vouloir l'informer de l'état d'avancement des négociations et plus particulièrement sur les mesures de financement prévues pour soutenir l'accompagnement de ces salariés.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'avenir des Instituts universitaires de technologie (IUT). Les directeurs et présidents d'IUT sont extrêmement préoccupés par le positionnement de ces établissements depuis la promulgation de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités. Les circulaires établissant les contrats d'objectifs et de moyens, n° 2009-1008 du 24 mars 2009 qui régissent les IUT et qui sont repris dans la loi LRU ne semble pas être respectées. En l'état actuel de la loi, il n'est apporté aucune garantie quant aux moyens alloués aux IUT par les universités dont ils dépendent. Les nouvelles formations professionnalisantes proposées par les différents IUT français sont donc assurées dans une grande majorité des cas sans moyens financiers supplémentaires. Par effet domino, cela porte préjudice à la qualité des enseignements mais également à la cohérence nationale des diplômes quand nombres d'IUT doivent composer avec des situations financières dégradées. Afin de pouvoir continuer à porter des projets d'enseignement professionnel plébiscités par les jeunes, les familles et les entreprises et à maintenir un réseau d'IUT qui doit être considéré comme un atout social et économique pour notre pays, les IUT demandent la transformation des circulaires précitées en texte normatif qui s'imposerait aux universités. Aujourd'hui, un projet de réforme adapté aux évolutions de l'enseignement supérieur et de la recherche est proposé par les IUT. Il s'articule autour de trois axes : des missions redéfinies, une évolution du paysage universitaire national (des pôles de recherche et d'enseignement supérieur devant accepter en leurs instances une représentation des IUT), l'identification d'une structure nationale publique garantissant la cohérence du système IUT. Ces trois éléments combinés à la transformation des circulaires en texte normatif garantissant l'autonomie de gestion des IUT permettraient de redonner aux IUT les armes dont ils ont besoin pour s'adapter au contexte de réforme actuel et aux enjeux de l'enseignement supérieur et de la recherche. Aussi, elle lui prie de bien vouloir lui faire part de sa position concernant le projet de réforme porté par les IUT et d'indiquer quelles suites il entend y réserver en vue d'une association avec les circulaires normatives modifiées s'imposant aux universités.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions de formation des ostéopathes professionnels de santé, dans la perspective d'une future modification de la réglementation de l'ostéopathie. Les professionnels de santé, dont les masseurs-kinésithérapeutes, qui sont à l'origine historique de l'implantation de l'ostéopathie en France, ont rappelé l'importance du maintien d'une formation spécifique à l'ostéopathie dans le cadre d'une filière de formation continue « en alternance ». Afin qu'une séparation claire soit établie entre les ostéopathes professionnels de santé et non professionnels de santé, ils proposent que les conditions d'agrément des instituts de formation en ostéopathie pour les professionnels de santé soient bien distinguées et précisées. Par ailleurs, les ostéopathes professionnels de santé souhaitent que leur cursus soit adapté aux masseurs-kinésithérapeutes comme le stipulent les recommandations OMS en la matière qui retient une base de 1 000 heures de formation. Elle lui demande de bien vouloir lui indiquer sa position sur ces attentes.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'importation des véhicules sanitaires certifiés EN 1789. Certaines entreprises françaises d'équipements et de matériels de secours ne peuvent plus importer en France ce type d'ambulances sous prétexte que seules les certifications françaises sont valides. Depuis peu, l'Agence régionale de santé de Franche-Comté qui prend avis auprès du Bureau de normalisation automobile, ne délivre pas d'autorisation administrative permettant l'utilisation de ces véhicules pourtant bien conformes à la législation européenne et au décret du 5 mai 2011. Si ce refus devient définitif, cela obligerait les constructeurs d'ambulances européens à refaire en France des certifications pourtant réalisées par un organisme certificateur officiel reconnu dans l'Union européenne et d'effectuer une « contre-expertise » en France auprès du Bureau de normalisation des automobiles. Face à cette contrainte, nombre de constructeurs européens renonceront à engager une telle procédure. Pourtant, les entreprises françaises d'équipements et de matériels de secours ne peuvent aujourd'hui plus répondre favorablement aux demandes de leurs clients qui souhaitent acquérir des ambulances réalisées et certifiées en Europe. Elle lui demande de bien vouloir lui apporter un éclairage sur cette question.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la dangerosité provoquée par l'exposition aux ultraviolets artificiels. Les ultraviolets artificiels engendrent vieillissement de la peau, tâches, carcinomes et surtout une augmentation importante du risque de mélanome. Pourtant, depuis quelques années, s'ouvrent en milieu urbain de véritables « libres services » d'UVA qui pratiquent de la publicité attractive (réduction, minutes gratuites, distribution de cartes de promotion sur la voie publique) permettant aux personnes de réaliser des séances à moindre coût. Pourtant, les informations délivrées aux clients sur les risques encourus pour leur santé ne sont pas suffisamment exhaustives. Elle lui demande, d'une part, si la réglementation relative à l'information aux clients peut être renforcée et mieux axée sur les risques de cancer liés à cette pratique et, d'autre part, elle souhaiterait savoir si un projet de taxe spécifique sur les appareils de type UV1 réservés à un usage professionnel dans le domaine de l'esthétique ou du loisir ou sur les centres d'UV exerçant dans le domaine de l'esthétique ou du loisir pourrait être envisagée au même titre que les taxes existantes pour le tabac ou l'alcool.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la reconnaissance de la formation du corps infirmier spécialisé en puériculture au grade master. L'infirmière puéricultrice intervient dans les secteurs hospitaliers, extra- hospitaliers et libéral auprès des enfants depuis la naissance à l'adolescence. Sa compétence d'infirmière spécialiste clinique légitime sa mission en faveur de la prévention des risques de mise en danger de l'enfant à travers une intervention tant sur le plan périnatal que sur le plan des difficultés liées à son éducation. Ce corps infirmier prodigue des soins de haute technicité dans des situations souvent très délicates, il est donc nécessaire et légitime que le nouveau référentiel de formation de niveau 2 reconnaisse ces compétences et soit à la hauteur de la qualité des soins exigés par ces professionnels. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer sa position sur la question de la revalorisation de cette formation.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce extérieur, sur la politique d'assurance-crédit de la compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface). En France, la Coface gère, pour le compte de l'État, des garanties destinées à soutenir les exportations françaises qui ne sont pas assurables par le marché privé. À ce titre, la Coface engage la responsabilité de la France à travers le monde en soutenant des projets de financement. C'est pourquoi la prise en compte des critères économiques mais également sociaux, environnementaux et sanitaires dans la mise en oeuvre de ces projets doit constituer une des priorités de son action. Au regard du rôle primordial joué par la Coface dans le soutien apporté aux entreprises françaises à l'exportation, elle lui demande de bien vouloir lui préciser la manière dont la Coface prend en compte ces critères humains et si elle y intègre les nouvelles normes internationales élaborées par les Nations-unies en matière de respect des droits humains. Elle lui demande également de lui préciser ses intentions pour que ces données puissent être rendues accessibles à la société civile.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les difficultés que rencontrent les entreprises du bâtiment en matière d'application des délais de paiement instaurés par la loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008. Ces entreprises pâtissent du déséquilibre majeur instauré par des délais fournisseurs plus courts et des délais clients qui, pour leur part, demeurent inchangés voire augmentent. Cette situation provoque un essoufflement des trésoreries dans une période où l'appareil de production est déjà très fragile. Des rapports remis par l'Observatoire des délais de paiement soulignent qu'en 2009 et 2010 le secteur du bâtiment est, en raison du caractère unique de chaque commande et des délais non comptabilisés dans les règlements des factures de travaux, l'un des secteurs perdants de la LME. Le secteur du bâtiment suggère deux évolutions propres à favoriser un meilleur respect des délais de paiement dans cette branche d'activité : imposer le paiement des acomptes mensuels et du solde dans un délai maximal de 30 jours à compter de l'émission de chaque demande de paiement, et mieux sanctionner les retards de paiement en autorisant l'entrepreneur à suspendre l'exécution de ses travaux après une mise en demeure restée infructueuse mais aussi à imposer au client le versement d'intérêts moratoires à taux réellement dissuasif. Elle lui demande de bien vouloir lui indiquer sa position sur ces deux suggestions.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la fraude portant sur le paiement de la TVA. Sur présentation de fausses factures, ce type de fraude représenterait un montant de 10 milliards d'euros de perte pour l'État. D'après un reportage récemment diffusé sur une chaîne de France Télévisions, la fraude aurait diminué en Belgique de 93 % en quatre ans grâce à l'aide d'un logiciel informatique performant permettant de cibler les malfaiteurs. L'ampleur de cette baisse se serait reportée à 60 % sur la France. Au regard de ces chiffres, elle lui demande de bien vouloir lui préciser la politique de l'État pour lutter contre ce type de fraude ainsi que les sanctions prévues à cet effet.
Voir la questionMme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la dernière motion de l'association nationale des officiers de carrière en retraite (ANOCR). Cette association constate avec regret le développement d'une certaine indifférence dans la société à l'égard de l'armée et souhaiterait plus de débat sur l'avenir de la défense et sur le rôle de l'armée pour la France. L'ANOCR relève que certaines décisions concernant les militaires sont parfois prises sans aucune concertation. Ce fut le cas de la mesure relevant l'âge de la retraite des officiers qui a été introduite dans le projet de loi sur la réforme des retraites sans consultation préalable, au moins à titre informatif, des personnes concernées. Cette méthode semble avoir été mal comprise et ressentie comme un certain manque d'écoute par le corps militaire. Vecteurs de la cohésion nationale et du rayonnement de la France, les militaires consacrent leur carrière au service de la France et de l'intérêt général. Certaine de la détermination du Gouvernement à défendre les valeurs de l'armée française, elle souhaiterait recueillir ses intentions pour que l'armée se sente mieux considérée au sein de la société française.
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