Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de madame la députée Bérangère Abba
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de madame la députée Sophie Panonacle
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député Patrice Perrot

I. – Compléter cet article par les deux alinéas suivants :

« Art. L. 230‑5‑2. – Au plus tard le 1er janvier 2020, les gestionnaires d’organismes de restauration collective publics sont tenus de proposer un plan annuel de diversification des protéines prévoyant un menu alternatif hebdomadaire à faible teneur en protéines animales, et incluant des alternatives à base de protéines végétales.

« Au plus tard le 1er janvier 2022, le gouvernement présente un rapport au Parlement visant à évaluer l’impact de cette mesure, et étudier l’opportunité d’en élargir les dispositions et la portée. »

II. – En conséquence, à l’alinéa 1, substituer aux mots :

« il est inséré un article L. 230‑5‑1 ainsi rédigé »,

les mots :

« sont insérés les articles L. 230‑5‑1 et L. 230‑5‑2 ainsi rédigés ».

Exposé sommaire

L’amendement a pour objectif de proposer l’introduction d’un menu alternatif hebdomadaire à faible teneur en protéines animales dans les structures de restauration collective.

L’élaboration d’un plan annuel de diversification des protéines permettra de sensibiliser les citoyens à l’existence d’alternatives à la viande et au poisson et d’apporter une réponse aux enjeux de santé publique liés à une consommation parfois excessive de protéines animales (surpoids, obésité…)

La promotion d’alternatives à base de protéines végétales permettra de valoriser des filières agricoles françaises et européennes porteuses (lentilles, pois, pois-chiches…)

Cela pourrait aussi apporter un début de réponse permettant aux enfants & utilisateurs de toutes convictions religieuses et de toutes pratiques alimentaires d’avoir accès aux structures de restauration collective.

Deux ans après la mise en œuvre de la mesure, un point d’étape permettra de dresser un premier bilan notamment pour la sensibilisation des usagers aux alternatives végétales. Ce sera l’occasion d’évaluer la pertinence d’élargir la disposition par exemple afin de proposer un menu alternatif quotidien dans les structures qui en ont la capacité.