Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard

Raphaël Gérard

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock

Laurence Vanceunebrock

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Jean-Louis Touraine

Jean-Louis Touraine

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Caroline Janvier

Caroline Janvier

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Guillaume Gouffier Valente

Guillaume Gouffier Valente

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Laëtitia Romeiro Dias

Laëtitia Romeiro Dias

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Bénédicte Pételle

Bénédicte Pételle

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Emmanuelle Fontaine-Domeizel

Emmanuelle Fontaine-Domeizel

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Maud Petit

Maud Petit

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Photo de monsieur le député Didier Baichère

Didier Baichère

Membre du groupe La République en Marche

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Anne-France Brunet

Membre du groupe La République en Marche

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Supprimer l'alinéa 5.

Exposé sommaire

Le présent amendement propose de supprimer l’alinéa 5 introduit par le Sénat en première lecture visant à soumettre à la fois le diagnostic et la prise en charge des enfants présentant une variation du développement génital à des recommandations de bonnes pratiques arrêtées par la Haute Autorité de santé (HAS), dans le cadre de sa mission définie au 2° l’article L. 161‑37 du code de la sécurité sociale. 

Si l’on ne peut que partager l’objectif de rapprochement des points de vue et des pratiques des centres de référence maladies rares spécialisés dans la prise en charge des enfants présentant des variations du développement génital afin qu’ils parviennent à une position commune respectueuse de bonnes pratiques, l’alinéa 5 soulève deux difficultés.

D’une part, une telle disposition est difficilement applicable, car il n’existe pas, à ce jour, de protocoles de soins validés par la HAS pour la prise en charge de chaque cas de variation du développement sexuel relevant de la nomenclature de la conférence de Chicago. A ce jour, le seul protocole existant concerne les insensibilités aux androgènes et fait l’objet de controverses, car son élaboration n’est pas conforme aux exigences posées par la Résolution 2191 (2017) de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe demandant à ce que les associations représentant les personnes concernées soient associées à l’élaboration de tels protocoles de soins.

D’autre part, une telle disposition risque d’introduire un conflit de recommandations entre celles décidées par les centres de références dans le cadre des réunions de concertation pluridisciplinaires et celles validées par la HAS. Si les recommandations de la HAS n’exclut pas de prendre en compte une diversité des approches thérapeutiques, y compris concurrentes, leur valeur présomptive présente le risque de figer une doctrine interventionniste, tandis que l’Assemblée nationale, en l’absence de consensus scientifique sur l’opportunité des opérations réalisées, a souhaité renforcer la compétence de la RCP pour poser le champ des interventions thérapeutiques possibles de manière contraignante.

En conclusion, il apparaît préférable d’envisager de mettre en place d’un guide de bonnes pratiques, en lien avec la HAS, dans un second temps, une fois que le rôle prescripteur des RCP aura été éprouvé et que les points de vue des centres de référence spécialisés se seront rapprochés.