Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Jean-Louis Touraine
Photo de monsieur le député Guillaume Gouffier Valente
Photo de monsieur le député Jean François Mbaye
Photo de madame la députée Emmanuelle Fontaine-Domeizel
Photo de monsieur le député Didier Baichère
Photo de madame la députée Anne-France Brunet
Photo de madame la députée Maud Petit
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Bénédicte Pételle
Photo de madame la députée Alexandra Louis

Compléter la dernière phrase de l’alinéa 4 par les mots :

« et veille à ce qu’ils disposent du temps nécessaire pour procéder à un choix éclairé. »

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à formaliser une recommandation formulée par le Comité consultatif national d’éthique qui souhaite que les parents et ultérieurement les enfants quand ils sont en âge de comprendre ou d’être associés aux décisions médicales qui les concernent, puissent bénéficier d’un délai de réflexion avant qu’une décision ne soit prise concernant d’éventuelles interventions chirurgicales.

Il s’agit ici de rappeler qu’en l’espèce, une décision rapide n’est impérative qu’en cas d’urgence médicale, à savoir les traitements des pathologies qui peuvent découler des variations du développement sexuel, telles que la perte de sel en cas d’hyperplasie congénitale des surrénales ou d’urètre fermé ne permettant pas au corps de l’enfant d’évacuer l’urine. Pour ce qui est de certaines décisions difficiles concernant l’opportunité d’opérations chirurgicales ou d’autres procédures médicales, les parents peuvent prendre leur temps et chercher conseil auprès des associations ou des professionnels compétents.