- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur (n°3234)., n° 3339-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 73 par la phrase suivante :
« Enfin, une attention spécifique sera également apportée à l’étude des maladies vectorielles à tiques, véritable enjeu de santé publique nécessitant une réelle concertation entre les acteurs de la recherche en santé. »
La crise du covid-19 nous a rappelé la place capitale de la recherche dans la construction de notre politique de santé publique. Il faut aujourd'hui lui donner les moyens de ses ambitions et pouvoir engager des programmes sur des sujets majeurs dans le domaine de la santé.
La Borréliose de Lyme, maladie vectorielle transmise par une piqûre de tique, est l'un de ses enjeux. La maladie de Lyme fait partie des dix maladies infectieuses les plus fréquentes en France. Selon les chiffres de Santé publique France et du réseau de surveillance Sentinelles, l’incidence de la maladie augmente significativement depuis ces 10 dernières années. De 26.000 nouveaux cas par an entre 2009 et 2014, 67.000 nouveaux cas ont été recensés en 2018.
Plusieurs problèmes se posent : Difficultés de diagnostic, prise en charge incertaine, traitements... Des milliers de patients se retrouvent seuls face à la maladie, en souffrance pendant des années avant d'être correctement diagnostiqués.
Il est indispensable qu'une véritable politique de santé s'organise, et que la recherche autour de la maladie de Lyme soit inscrite comme un objectif prioritaire dans cette loi de programmation de la recherche. C'est tout l'objet de cet amendement.