Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 7 novembre 2020)
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Michèle Victory

I. – Compléter l’alinéa 9 par les mots :

« , et de l’Index dénommé Impact Social et Écologique, composé des indicateurs de performances écologiques et sociales suivants : ».

II. – En conséquence, après le même alinéa, insérer les seize alinéas suivants :

« a) l’intégration d’une mission sociale ou écologique au cœur de l’activité de l’entreprise ;

« b) le pourcentage du chiffre d’affaires consacré au mécénat, financier, de compétence ou en nature ;

«  c) la part des postes occupés par des travailleurs fragilisés, en situation de handicap ou d’insertion ;

«  d) le pourcentage de salariés vivant dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville au sein de l’entreprise ;

«  e) le score à l’index égalité femmes-hommes créé en application des articles 104 et 105 de la loi n° 2018‑771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel ;

«  f) l’empreinte écologique directe de l’entreprise ;

«  g) l’empreinte écologique indirecte de l’entreprise ;

«  h) la part des sièges de l’instance de gouvernance principale occupée par des salariés ;

«  i) le nombre de catégories de parties prenantes représentées dans les instances de gouvernance dont les salariés ;

«  j) la part des salariés ayant bénéficié d’une formation hors compte personnel de formation durant les trois dernières années ;

«  k) la part des bénéfices reversés en dividendes ;

«  l) la publication des écarts de rémunération ;

«  m) la limitation des écarts de rémunération entre le plus haut revenu de l’entreprise et le plus bas ;

«  n) le pourcentage des placements de l’entreprise réalisés dans des fonds labellisés du fait de leurs performances sociale ou environnementale ;

«  o) la part des achats auprès de fournisseurs labellisés ; 

«  p) le pourcentage des achats réalisés auprès de fournisseurs et prestataires de la région ou des départements limitrophes. »

Exposé sommaire

Le présent amendement des députés Socialistes et apparentés propose d’ajouter un ensemble de conditions préalables à l’obtention de fonds du PIA de sorte à garantir que les projets financés soient non seulement innovants et vecteurs de croissance économique, mais également engagés dans une démarche durable et vertueuse.

L’urgence climatique et sociale engage l’État à prendre des mesures fortes en faveur de la protection de l’environnement et de la cohésion sociale dans ses choix d’investissements. Le plan de relance constitue une formidable occasion de répondre à ces enjeux et d’améliorer la manière dont sont dirigés les investissements des fonds du PIA4.

A l’instar du décret n° 2019‑15 du 8 janvier 2019 visant à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes dans l’entreprise et relatives à la lutte contre les violences sexuelles et agissements sexistes au travail, l’utilisation d’un index et d’indicateurs ciblés en matière d’environnement et d’impact social permettra d’assurer au PIA une trajectoire en adéquation avec les objectifs écologiques français et d’avoir un réel impact social.

Cet index d’impact social et écologique devra notamment permettre aux entreprises souhaitant le financement de projets de préciser leurs engagements autour de :

- l’intégration d’une mission sociale/écologique au cœur de l’activité de l’entreprise

- le pourcentage du CA consacré au mécénat, financier, de compétence ou en nature

- la part des postes occupés par des travailleurs fragilisés, en situation de handicap ou d’insertion

- le pourcentage de salariés vivant dans des quartiers prioritaires au sein de l’entreprise

- le score à l’index égalité femmes-hommes

- l’empreinte carbone directe de l’entreprise

- l’empreinte carbone indirecte de l’entreprise

- la part des sièges de l’instance de gouvernance principale occupée par des salariés

- le nombre de catégories de parties prenantes représentées dans les instances de gouvernance (dont salariés)

- la part des salariés ayant bénéficié d’une formation hors CPF durant les trois dernières années

- la part des bénéfices reversés en dividendes

- la publication des écarts de rémunération

- la limitation des écarts de rémunération entre le plus haut revenu de l’entreprise et le plus bas

- le pourcentage des placements de l’entreprise réalisés dans des fonds ISR, green ou solidaires

- la part des achats auprès de fournisseurs labellisés

- le pourcentage des achats réalisé auprès de fournisseurs et prestataires de la région ou des départements limitrophes.