Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 10 février 2021)
Photo de monsieur le député Olivier Falorni
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Jean-Michel Clément
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Jeanine Dubié
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de monsieur le député François-Michel Lambert
Photo de monsieur le député Jean Lassalle
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de madame la députée Sylvia Pinel
Photo de monsieur le député Benoit Simian
Photo de madame la députée Martine Wonner

Au deuxième alinéa de l’article 226‑4‑1 du code pénal, les mots : « des mêmes peines » sont remplacés par les mots : « de deux ans d’emprisonnement et de 50 000 euros d’amende ».

Exposé sommaire

Le délit d’usurpation d’identité numérique (créer des faux-comptes, accéder à des données ou des comptes bancaires pour en  détourner les fonds,  porter atteinte à la réputation d’une entreprise ou d’une personne physique) existe dans le code pénal mais les peines encourues ne sont pas suffisamment dissuasives. Pourtant, les dégâts provoqués par ce délit peuvent être immenses.

Les exemples sont malheureusement très nombreux et des peines plus sévères pourraient permettre de réduire un phénomène aux conséquences parfois très graves pour les victimes.

Cet amendement vise donc à renforcer les peines en faisant du délit d’usurpation d’identité sur internet une circonstance aggravante punie de deux ans d’emprisonnement et 50 000 euros d’amende.