- Texte visé : Projet de loi de finances rectificative pour 2022, n° 17
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire
- Mission visée : Travail et emploi
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||||
Programmes | Autorisations d’engagement suppl. ouvertes | Autorisations d’engagement annulées | Crédits de paiement suppl. ouverts | Crédits de paiement annulés |
Accès et retour à l'emploi | 0 | 0 | 0 | 0 |
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi | -2 500 000 000 | 0 | -2 500 000 000 | 0 |
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail | 0 | 0 | 0 | 0 |
Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et du travail | 0 | 0 | 0 | 0 |
Hausse du SMIC à 1500 euros nets(ligne nouvelle) | +2 500 000 000 | 0 | +2 500 000 000 | 0 |
TOTAUX | 0 | 0 | 0 | 0 |
SOLDE | 0 | 0 |
"Par cet amendement d'appel, nous proposons de relever le montant du SMIC à 1500 euros net.
Contrairement à l'esprit qui traverse ce projet de loi et l'ensemble de la politique macroniste, nous voulons que le travail paie réellement. Cela passe par des augmentations de salaires, durables, qui ouvrent des droits sociaux, plutôt que des primes au bon vouloir des patrons ou des dispositifs financés par l'État. L'augmentation du SMIC est une mesure de bon sens, mise en place par des gouvernements très divers : Espagne (30 % en trois ans), Royaume-Uni (30 % en cinq ans) ou encore Allemagne (environ 25 % en 2022, pour atteindre 12 euros par heure). À chaque fois, l'épouvantail de la destruction d'emplois brandie par les libéraux ne se concrétise pas. Au contraire, en augmentant le pouvoir d'achat des travailleurs modestes, la hausse du SMIC stimule l'économie du pays.
L'augmentation du SMIC bénéficie également à l'ensemble des salariés qui gagnent moins de 2000 euros, qui verront leurs salaires augmenter en conséquence.
Par cet amendement d’appel, nous proposons donc au sein de la mission ""Travail et emploi"", la création d’un nouveau programme « Hausse du SMIC à 1500 euros nets », abondé des crédits du programme 103 ""Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi"", à hauteur de de 2,5 milliards d'euros en AE et en CP. Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d'un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le gouvernement à lever le gage."