Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 12 juillet 2022)
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Delphine Batho
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Supprimer cet article. 

Exposé sommaire

Mardi 6 juillet dans son discours de politique générale, Madame la Première ministre affirmait devant la représentation nationale : “Nous voulons être, nous serons, la première grande nation écologique à sortir des énergies fossiles.”
 
Moins d'une semaine plus tard, son gouvernement, plutôt que d'organiser la sortie des énergies fossiles et la sobriété énergétique, propose d’entériner dans la loi la prolongation des dernières centrales à charbon situées à Saint-Avold en Moselle et à Cordemais en Loire-Atlantique.
 
L'article 15 vise en effet à offrir la possibilité aux exploitants de ces centrales de réembaucher, avant la fin de l'année 2023, les salariés licenciés pour des contrats s'étalant jusqu'à trente-six mois, en cas de reprise temporaire d’activité pour « faire face à des difficultés d’approvisionnement en énergie ».
 
Les auteurs du présent amendement s'opposent à la prolongation d’activité des centrales à charbon, qui représentent une bombe sanitaire et écologique. Comme le confirment de nombreuses données scientifiques, les centrales à charbon génèrent une forte pollution atmosphérique et des particules fines extrêmement nocives pour la santé humaine et la biodiversité. De toutes les énergies fossiles, le charbon constitue le combustible le plus polluant et est la première cause du réchauffement climatique, selon un rapport d’OXFAM en 2015. Aussi, selon le Fonds Monétaire International (FMI), le charbon génère plus de 40 % des émissions mondiales de CO2.
 
Alors que notre pays subit l'emballement du réchauffement climatique, cette prolongation d’activité des dernières centrales à charbon est totalement incompatible avec nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effets de serre et de sortie des énergies fossiles. Au contraire, elle en aggrave tragiquement les causes, fait obstacle aux politiques de lutte contre la pollution de l’air et n'apporte en rien une solution pour faire reculer la précarité énergétique et améliorer la qualité de vie des Français.
 
C'est pourquoi nous proposons la suppression de cet article.