Fabrication de la liasse
Non soutenu
(mercredi 13 juillet 2022)
Photo de monsieur le député Nicolas Meizonnet
Photo de monsieur le député Christophe Bentz
Photo de madame la députée Bénédicte Auzanot
Photo de monsieur le député José Beaurain
Photo de monsieur le député Victor Catteau
Photo de madame la députée Sandrine Dogor-Such
Photo de monsieur le député Thierry Frappé
Photo de madame la députée Laure Lavalette
Photo de madame la députée Katiana Levavasseur
Photo de monsieur le député Matthieu Marchio
Photo de madame la députée Joëlle Mélin
Photo de monsieur le député Serge Muller
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Photo de monsieur le député Hervé de Lépinau
Photo de madame la députée Christine Engrand
Photo de madame la députée Florence Goulet
Photo de madame la députée Géraldine Grangier
Photo de madame la députée Hélène Laporte
Photo de monsieur le député Aurélien Lopez-Liguori
Photo de madame la députée Yaël Menache
Photo de madame la députée Anaïs Sabatini
Photo de monsieur le député Lionel Tivoli

Avant l’alinéa 1, insérer l’alinéa suivant :

« À l’article L. 161‑25 du code de la sécurité sociale, les mots : « douze derniers indices mensuels de ces prix » sont remplacés par les mots : « indices des prix des douze prochains mois ».

Exposé sommaire

La revalorisation des prestations est d’une importance capitale à l’heure de crise que nous vivons. Avec l’explosion des prix, que ce soit ceux de l’énergie ou des produits alimentaires et d’hygiène, les Français bénéficiaires de ces dispositifs se retrouvent plus fortement impactés par ces augmentations.

Emmanuel Macron a gelé les revalorisations, disposition pourtant légale et donc obligatoire, accentuant les difficultés de nos compatriotes. S’il est bien évidemment nécessaire de remettre en œuvre cette disposition, son principe continue d’être injuste en raison de son mode de calcul.

En effet, prendre en compte les douze derniers indices mensuels des prix publiés par l’INSEE ne correspond pas à la réalité de la situation économique au moment présent, et n’anticipe aucunement de la situation future. Ainsi, si les douze derniers mois ont connu une inflation faible, mais que les perspectives tendent à se dégrader d’après les projections, les bénéficiaires concernés se verront alors lésés.

Cet amendement vise donc à mettre fin à une injustice sociale, en prenant en compte les estimations des prix des douze prochains mois pour le calcul de la revalorisation des prestations dont les dispositions renvoient à l’article 161‑25 du code de la sécurité sociale.