Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de monsieur le député Olivier Serva
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député Stéphane Lenormand
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de madame la députée Estelle Youssouffa

Après l’alinéa 4, insérer les sept alinéas suivants :

« II bis. –Dans les zones de revitalisation rurale mentionnées à l’article 1465 A du code général des impôts, le représentant de l’État peut, par arrêté, moduler, dans la limite de 1,5 %, la variation mentionnée au II du présent article.

« Cette modulation est opérée après consultation pour avis du conseil départemental concerné.

« Elle prend en compte les critères suivants :

« 1° Les caractéristiques démographiques et sociales de la population, dont le taux de pauvreté de la région concernée, entendu comme la part de la population dont le revenu est inférieur à 60 % du revenu médian ;

« 2° Les caractéristiques du parc de logements privé et du parc de logements social ;

« 3° L’écart entre l’inflation annuelle constatée en moyenne en France métropolitaine et sur le territoire du département concerné.

« Ces critères sont précisés par arrêté du ministre chargé de la transition écologique et de la cohésion des territoires. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à permettre une modulation du plafonnement de la revalorisation des loyers dans les zones de revitalisation rurale. Dans ces zones, où les tensions sur les logements sont très faibles- voire inexistantes, et où la hausse des loyers et des charges est moins élevée que sur le reste du territoire, un plafonnement de la revalorisation des loyers à 1,5% serait légitime. D'autant que dans ces zones, le revenu fiscal par unité de consommation médian est faible (en-dessous de 19 111 euros).