- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2023, n° 273
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
I. – À la fin, substituer au nombre :
« 3 815 713 610 »,
le nombre :
« 3 883 993 924 ».
II. – Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »
Cet amendement des députés Socialistes et apparentés propose d'indexer les ressources de l'audiovisuel public sur l'évolution de l'inflation.
Au terme de la première loi de finances rectificative de 2022, le montant des avances à l'audiovisuel public s'élevaient à 3,685 milliards d'euros en crédits de paiement.
Une évolution de 5.4 % de ce montant devrait le porter à 3,884 milliards d'euros.
Ainsi, en fixant la part de TVA affectée à 3,816 millions d'euros, c'est de fait une réduction budgétaire équivalente à 68 millions d'euros qui est ici effectuée sur l'audiovisuel public.
Ce coup de rabot fait suite à d'autres qui mériteraient d'être rattrapés : -34 millions en 2022, -70 millions en 2021 et -85,5 millions en 2019.
Comme nous le craignions en juillet dernier, le changement de modalité de financement de l'audiovisuel public n'est pas une garantie de son maintien.