Fabrication de la liasse

Amendement n°II-2285

Déposé le jeudi 27 octobre 2022
A discuter
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Christine Pirès Beaune
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt3 000 0000
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation00
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture03 000 000
Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)00
TOTAUX3 000 0003 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Depuis 10 ans, 24% des éleveurs ont cessé leur activité. En 4 ans, la France a perdu 650 000 têtes de bétail. Cette fragilisation de l’élevage lié aux conditions socio-économiques actuels est une menace pour notre souveraineté alimentaire, nos systèmes de polyculture élevage et l’aménagement du territoire et l’agro-écologie. 

Ce phénomène est aggravé par la fréquence des épisodes de stress hydrique comme celui que nous avons connu cet été et qui a comme conséquence une diminution de la production de forage et dans le cas présent un renchérissement des matières premières végétales indispensables à l’alimentation animale. 

Une des solutions tentant à atténuer ce phénomène est la contractualisation entre filières végétales et animales pour garantir un coût de production rémunérateur pour les éleveurs au-delà des aléas climatiques et de la trop grande fluctuation des prix.

Un tel mécanisme ne peut reposer que sur l’unité interprofessionnelle.

Cet amendement confie à FranceAgriMer, en lien avec les interprofessions et en premier lieu la Coopération Agricole l’expérimentation permettant la modélisation d’un système contractuel pérenne garantissant au monde céréalier un débouché durable sur le territoire national et aux éleveurs la garantie d’accès à une alimentation animale sécurisée.

Par ailleurs, à court terme, pour compenser au moins en partie le soutien insuffisant à l'élevage dans le cadre du Plan stratégique national (PSN) français, nous avons proposé la mise en place d’un crédit d’impôt pour accompagner financièrement le passage des années 2022-2023. C’est un mécanisme simple avec des effets immédiats permettant de manifester la solidarité de la nation envers ceux qui la nourrissent dont les conditions de travail sont parmi les plus contraignantes.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, ce dernier : 

- ponctionne 3 millions d'euros (en AE et CP) du programme 215 en son action n° 1 « Moyens de l’administration centrale »

- afin d’abonder du même montant (en AE et CP) l’action n° 21 « Adaptation des filières à l’évolution des marchés » du programme 149.