- Texte visé : Texte n°276, adopté par la commission, sur le projet de loi portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi (n°219)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la première phrase de l’alinéa 1, substituer au mot :
« concertation »,
le mot :
« négociation ».
Par cet amendement, nous proposons que le décret prévu à l'article 1 sur les règles de l'assurance-chômage ne puisse être pris qu'après une négociation des partenaires sociaux.
Pour maquiller le passage en force vis à vis des syndicats, l'article prévoit une vague concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux avant la publication du décret. Cette concertation est une mascarade comme le décrit bien Olivier Dussopt, qui la voit comme « un échange, une discussion, ce sont des propositions, des contre-propositions (...) et à la fin le gouvernement prend les décisions qu'il doit prendre ».
Le gouvernement invoque le manque de temps, l'urgence de mettre en place un cadre juridique pour l'indemnisation des chômeurs, manque de temps qu'il a lui même organisé en n'organisant pas de négociations suffisamment à l'avance. Nous souhaitons rattraper le temps perdu en conditionnant la publication du décret à une réelle négociation avec les partenaires sociaux. Le dernière convention qui prévalait avant la réforme de l'assurance offre une base de travail propice à une avancée rapide.