- Texte visé : Texte n°276, adopté par la commission, sur le projet de loi portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi (n°219)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de la santé publique
L’article L. 4241‑9 du code de la santé publique est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Le préparateur en pharmacie qui a suivi une formation de diététique, d’aromathérapie ou de phytothérapie, et qui s’est vu confier la responsabilité du rayon de ce secteur dans une officine pendant trois ans, peut se prévaloir, au titre de la validation des acquis d’expérience, de ce certificat pour exercer en dehors de l’officine. »
Les préparateurs en pharmacie aimeraient être enfin reconnus comme des professionnels de santé à part entière. Ils souffrent depuis longtemps d’un manque de reconnaissance. La crise sanitaire a exacerbé ce ressenti. Ils n’ont jamais été cités par les pouvoirs publics, ils n’ont pas été prévus dans les dotations de masque et les mesures pour la garde d’enfants… Ils sont nombreux à suivre des formations, en diététique, aromathérapie ou phytothérapie, et à se voir confier la responsabilité d’un rayon au sein de la pharmacie où ils travaillent. Aucun diplôme en ces matières ne leur est pour autant reconnu.
En faisant valider leur acquis d’expérience, ils se verraient ainsi reconnaître le diplôme pour lequel ils ont acquis cette expérience d’au moins trois ans, ce qui leur permettrait d’exercer ces activités où ils le souhaitent.