Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff

Jérémie Iordanoff

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Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy

Benjamin Lucas-Lundy

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Photo de madame la députée Sandra Regol

Sandra Regol

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Photo de madame la députée Christine Arrighi

Christine Arrighi

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Photo de monsieur le député Julien Bayou

Julien Bayou

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Photo de madame la députée Lisa Belluco

Lisa Belluco

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Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh

Karim Ben Cheikh

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Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain

Cyrielle Chatelain

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Photo de monsieur le député Charles Fournier

Charles Fournier

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Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin

Marie-Charlotte Garin

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Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière

Hubert Julien-Laferrière

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Photo de madame la députée Julie Laernoes

Julie Laernoes

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Photo de madame la députée Francesca Pasquini

Francesca Pasquini

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Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie

Sébastien Peytavie

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Photo de madame la députée Marie Pochon

Marie Pochon

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Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux

Jean-Claude Raux

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Photo de madame la députée Sandrine Rousseau

Sandrine Rousseau

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Photo de madame la députée Eva Sas

Eva Sas

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Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi

Sabrina Sebaihi

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Photo de monsieur le député Aurélien Taché

Aurélien Taché

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Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian

Sophie Taillé-Polian

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Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Nicolas Thierry

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Rédiger ainsi cet article :

« Le deuxième alinéa de l’article premier de la Constitution est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Elle protège l’autonomie procréative de chacun. Toute personne a droit à une contraception et dispose d’un accès libre, gratuit et continu à l’avortement, dans un délai qui ne peut être inférieur à quatorze semaines de grossesse. » »

Exposé sommaire

Cet amendement entend protéger les choix souverains des individus contre tout risque d'adoption d'une loi régressive en matière de procréation. 

Son objet est triple :  

- rattacher l’autonomie procréative – le libre choix de procréer – à la reconnaissance de l’égalité des citoyennes et des citoyens, via son insertion à l’article 1er de la Constitution (plutôt qu'au titre VIII relatif à l’autorité judiciaire) ; 

- conférer une valeur constitutionnelle au droit à la contraception ;

- consacrer les acquis de notre législation actuelle en matière abortive en explicitant l’objet même de la protection constitutionnelle. A droit législatif constant (c’est-à-dire sans aller au-delà de ce que prévoit la législation existante), il s’agit de définir une référence au regard de laquelle une loi pourrait être considérée comme régressive, et donc inconstitutionnelle. La constitutionnalisation de l'accès à l’avortement serait vaine si elle ne s’accompagnait pas d’une détermination des critères de son effectivité. Plus que le droit à l’avortement, c’est la consistance de ce droit qui doit être définie pour faire échec à toute remise en cause de ses conditions d’accès. En ce sens, l’accès à l’avortement doit être consacré comme « libre » – c'est-à-dire sans justification –, « gratuit » – autrement dit, pris en charge par la collectivité – « continu » – en d'autres termes, ininterrompu en tout temps et en tout point du territoire – et enfin, pratiqué « dans un délai qui ne peut être inférieur à quatorze semaines de grossesse ».