Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de madame la députée Anne-Laure Blin
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Meyer Habib
Photo de madame la députée Alexandra Martin (Alpes-Maritimes)
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de monsieur le député Alexandre Portier
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de madame la députée Christelle D'Intorni
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Francis Dubois

Après l’alinéa 241, insérer l’alinéa suivant :

« Pour répondre au manque de places dans les centres de rétention administratifs, le Gouvernement s’engage à favoriser la politique de placement sous bracelet électronique de surveillance administrative des clandestins faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français ou interdit de territoire national. »

Exposé sommaire

Chaque année, plus de 100 000 obligations de quitter le territoire français sont prononcées, mais plus de 80% de ces décisions ne sont pas exécutées. Au fil des années, la clandestinité s'amplifie quand elle ne conduit pas à des drames, et l'impunité prospère à cause des décisions de justice non-exécutées. Cette immobilisme coupable est irresponsable autant que dangereuse. La France compte 1859 places de rétention administrative quand près de 750 000 clandestins ont reçu une obligation de quitter le territoire. 

Face à cette explosion, et, dès lors qu'il est impossible de placer ces clandestins dans des centres de rétention administratifs, réagir est un devoir. Tel est le sens de cet amendement qui en complément de l'augmentation des crédits votés pour les CRA grâce à l'amendement du Député Eric CIOTTI en commission, vous propose d'inscrire la politique de placement sous bracelet électronique de surveillance administrative des clandestins faisant l'objet d'une obligation de quitter le territoire parmi les objectifs du ministère de l'intérieur, plutôt que de continuer la politique de l'autruche conduisant à les relâcher dans la nature sans aucun suivi.