- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (n°343)., n° 436-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Rédiger ainsi les six dernières colonnes de la seconde ligne du tableau de l’alinéa 2 :
«
20 784,5 | 22 094,5 | 22 974,5 | 24 074,5 | 24 724,5 | 25 354,5 |
»
Cet amendement vise à augmenter de 500.000 euros chaque année le budget du ministère de l’Intérieur présenté à l’article 2 du présent projet de loi, dans le but de les attribuer à l’action sociale “Programme de mobilisation contre le suicide (PMS)”.
Cette proposition avait été proposée dans le projet de loi de finances 2023 pour un montant d’un million d’euros. Si la commission des lois en avait approuvé le principe, elle avait jugé ce montant trop élevé. C’est pourquoi le présent amendement vise à fixer cette augmentation à 500.000 euros.
Cette augmentation est d’autant plus importante qu’au premier semestre de l’année 2022 seulement, pas moins de 34 policiers et 14 gendarmes se sont suicidés.
En 2021, l’association "SOS Police en détresse" a reçu plus de 6.000 appels pour des cas de mal-être ou de dépression.
Dans de trop nombreux cas, la cause du suicide est mise sur le compte de la famille alors même que ce sont le mal-être, la pression, la tension voire la dépression au travail qui sont à l’origine de la dégradation de la vie personnelle de l’agent.
Derrière ces chiffres, ce sont des hommes, des femmes, des enfants, des familles entières qui souffrent et qui ne cessent d’alerter les autorités depuis des années.